Oserai-je vous souhaiter un bel été ?
Le journal s’apprête à prendre deux semaines de vacances, ne vous étonnez donc pas de son absence dans vos boites ces jeudis prochains. Ne blâmez pas le facteur qui fait déjà de son mieux à l’heure où les offices postaux deviennent collector. Ne sautez pas non plus sur votre téléphone pour appeler la rédaction, à moins que vous désiriez entendre le son des vagues qui refluent sur la plage ou le vent des cimes. De manière plus personnelle, vous risquez d’entendre le son de pages qui se tournent, le ronronnement doux d’un bicylindre qui file à belle allure sur une départementale forestière du Massif central ou quelques bruits de fourchette…
L’actualité ne s’arrête pourtant pas, mais par souci d’équilibre mental, il est recommandé par le service pathologique du Courrier de faire l’impasse deux fois l’an sur l’aspect anxiogène des news. La prise de distance est fortement indiquée. La posologie doit s’opérer à la belle saison, de préférence, afin de décupler les effets de ladite prise.
Le jeu se complexifie. La météo fait le yoyo. 2024 étant une année politique où des élections ont lieu dans presque toutes les régions du monde, le temps lui-même ne sait plus de quel côté pencher. Incertitudes et désirs de changement semblent avoir atteint jusqu’au climat. Le calendrier est une conspiration! Qui a défini qu’il fallait avoir chaud en été et froid en hiver, je vous le demande…
Vous l’aurez compris, il nous faudra à tous une sévère dose de bon sens pour se déconnecter et profiter aussi simplement que possible de cette trêve. Libre à nous de l’enchanter et de lui donner une valeur ajoutée toute personnelle.
Passons donc à l’énergie solaire ou hydraulique, ou les deux. La durabilité de ce choix restera toutefois pour votre hebdomadaire limitée dans le temps :
Bel été à toutes zet tous et au plaisir de nous retrouver le 15 août.