Lundi 12 mai, à 19h, les CFF, les TPF et la commune d’Oron ont invité la population voisine de Palézieux-Gare pour une séance d’information sur le projet de modernisation de la gare pour la rendre conforme à la loi sur l’égalité pour les personnes handicapées (LHand). La gare sera déplacée vers le sud.

C’est devant un très nombreux public de personnes concernées dans le futur que le syndic, Olivier Sonnay, la municipale Monique Ryf, Danick Boucher, chef de projet à CFF infrastructure et Jonathan Burnat, chef de projet aux TPF, ont développé l’état actuel du projet global qui peut être amené à évoluer par la suite.

Sur le plan historique, le quartier de la gare a énormément évolué depuis la création de la ligne Lausanne – Berne inaugurée le 3 septembre 1862. Un plan annexé du quartier de la gare en 1870 et la situation du construit actuel montre bien les effets de l’attrait de ce coin du canton de Vaud, qui est une plaque tournante, pour de nombreux usagers des transports publiques ferroviaires en direction ou venant de Châtel-St-Denis, allant ou venant en direction de Moudon et Payerne, allant ou venant en direction de Lausanne et de Fribourg. A quoi s’ajoute les transports routiers par bus, voitures, motos et vélos.

Le principal défaut de la gare actuelle provient principalement de ses quais en courbe qui empêchent une adaptation facile à la loi LHand. Donc, un déplacement vers le sud s’impose et permettra d’avoir des quais rectilignes plus sécurisants.

Cet important projet dispose d’un planning intentionnel avec une mise à l’enquête en 2026, des autorisations de construire en 2027, le début des travaux fin 2028 avec une mise en service en 2032, si tout va bien !

Pour un coût prévisionnel d’environ 160 millions, il faudra créer et construire une nouvelle gare, des quais pour les CFF et les TPF, des parking pour tous les véhicules motorisés ou non, une gare routière, des accès piétons, la modification des lignes électriques, des corrections routières, la démolition de certains bâtiments, etc. La gare historique étant conservée.

Et tout cela, sans interrompre le trafic… Un beau casse-tête pour les responsables du projet !

A l’issue de la présentation, plusieurs questions principalement relatives aux parkings pendant les travaux et aussi après les travaux, à l’accès à un futur P-R, à la synchronisation entre la construction du nouveau quartier de la Sauge et celui de la gare, le lent déroulement de ce projet qui date depuis de nombreuses années déjà avant la fusion des communes et la sécurité des usagers routiers lors des heures d’affluence le matin et le soir ont trouvé une réponse, parfois provisoire, face à l’immensité des travaux à réaliser.

Puis, chacun a pu questionner directement les présentateurs en regard de ses préoccupations personnelles.