Oron-le-Châtel – Rencontre avec le passé

Janvier 2025, lors d’un appel téléphonique, Olivier Burki, de Berne, aujourd’hui retraité, occupé à faire des recherches généalogiques, a découvert sur Internet, un article du Courrier relatant une page de l’histoire de ses ancêtres. Intéressé, il nous a demandé si nous pouvions lui fournir plus d’informations.
Découvrir les lieux où vécurent ses ancêtres
Il s’agissait de l’article intitulé « La maréchaussée Burki du château d’Oron » paru de janvier à mars 2021, en 8 épisodes, un texte fourni par Jean Badertscher, habitant alors la maison de cette famille Burki, à Oron-le-Châtel, dont la source provenait d’un important travail de recherches historiques effectué par Max Burki, d’Yverdon, au sujet de sa famille et notamment sur la maison d’Oron-le-Châtel qui abrita la famille Burki, jusqu’en 1904. Une véritable peinture de la vie dans nos contrées au cours de la deuxième moitié du XVIIIe siècle et prémices de notre gendarmerie.
Mettre une histoire sur un aïeul
Après quelques échanges de mails, le 22 juillet, nous avons rencontré Olivier Burki, à Oron-le-Châtel, où il put voir les deux endroits qui furent les demeures de ses ancêtres. Aujourd’hui retraité, ce Lausannois de naissance a fait sa carrière auprès du Département fédéral des affaires étrangères DFAE, notamment comme ambassadeur au Mozambique jusqu’en 2024. Arrivé à la retraite, il a retrouvé un document commandé en 2000 à la Société suisse pour la recherche sur la famille, qui l’a interpelé. Libre de son temps, il s’est penché sur son ascendance et a consulté les archives vaudoises et bernoises en ligne, remontant jusqu’en 1652. « Ces recherches en elles-mêmes n’était pas des plus intéressantes, mais ce qui l’est, consiste à remettre ces ancêtres dans le contexte historique de la relation Berne-Vaud, de mettre une histoire sur un aïeul. C’est dans ce cadre que j’ai découvert le parcours de Nicolas Burki et sa famille, relaté dans Le Courrier ». En 1904, cette famille s’est établie à Corsier s/Vevey d’où elle s’est essaimée dans différents cantons. Ainsi, le sympathique habitant de la capitale, a remonté la lignée allant de Nicolas à Jean Antoine à Jacques à Jacques Henri à Emile Aloïs à Roger à Francis et enfin à Olivier et a découvert avec une certaine émotion les lieux qu’il a photographiés.