Oron – Il faudra montrer carte blanche dans les déchetteries
Pour faire suite à une réflexion visant à améliorer la gestion de l’importante quantité de déchets récoltés dans les deux déchetteries d’Oron-la-Ville et de Palézieux, de nouvelles mesures ont été prises et d’autres seront mises en place ces prochains jours.

Diminution des transports des encombrants avec les compacteurs
Dans chacun des deux points de récolte, des bennes qui compactent les déchets encombrants fonctionnent déjà depuis début septembre. « Quelques 150 transports annuels étaient générés par les encombrants. Les bennes d’une capacité de 32 m3 ne contenaient que 2.7 tonnes de matériaux en moyenne. Avec les compacteurs, on peut atteindre jusqu’à 7.5 tonnes, soit entre 50 à 55 transports/an. Ce système permet de diminuer le coût des transports, l’empreinte carbone, le nombre de camions sur la route et nous offre un bon contrôle de ce qu’il y a à l’intérieur » se félicite Anne-Cécile Uldry, municipale en charge des déchets. Pour les grands objets qui pourraient avoir une seconde vie, elle conseille à chacun de les mettre à vendre et pour les petits, ils peuvent trouver place à la ressourcerie.
Les « Sagex » sont actuellement traités à part, car ils sont repris par Swisspor Romandie SA qui les recycle dans l’élaboration de matériaux d’isolation.
Accès automatisé avec la carte de déchetterie
Depuis quelque temps déjà des barrières ont fait leur apparition sur les deux sites. A partir de mi-novembre, elles seront mises en fonction et permettront un meilleur contrôle des accès des personnes, un travail qui jusqu’à maintenant incombait au personnel de la voirie. « Ces barrières fonctionneront avec les cartes de déchetterie. Celles des particuliers donneront un accès uniquement les jours d’ouvertures aux citoyens et celles des entreprises, les jours réservés pour elles. Certes, cette nouvelle mesure est un peu plus contraignante, mais elle évitera toute suspicion et contribue à une plus grande sécurité ainsi qu’une amélioration de la fluidité » souligna l’élue.
Ces améliorations et modifications visent avant tout à maîtriser le coût des déchets qui n’est pas financé par l’impôt mais autofinancé par la taxe facturée à chaque utilisateur. Les deux points de récoltes desservent env. 8000 habitants à cela s’ajoutent les entreprises, ce qui représentent une quantité impressionnante de matériaux qu’il est important de trier préalablement. A partir de janvier, les heures d’ouverture devraient s’élargir. Les nouveaux horaires seront communiqués ultérieurement. « Le meilleur déchet est celui qu’on ne génère pas » rappelle Anne-Cécile Uldry en conclusion.