Nouveau garde forestier du triage 54
Didier Gétaz est entré officiellement en fonction
Gil. Colliard | Vendredi 25 octobre, Didier Gétaz, le nouveau garde forestier du triage 54, regroupant les communes d’Essertes, Maracon, Oron et Vulliens et dès 2020 Servion, a prêté serment devant Daniel Flotron, préfet de Lavaux-Oron, dans les locaux de la préfecture de Cully.
Un parcours professionnel le ramenant à la forêt
Après cet acte solennel, Daniel Sonnay, président du Groupement forestier Broye-Jorat et le nouvel assermenté ont été invités au carnotzet où les attendait un apéritif du cru. Ce fut l’occasion d’en apprendre un peu plus sur celui qui allait être le nouveau gardien de 670 ha de domaines forestiers. Domicilié à Autigny, le regard franc et ouvert, Didier Gétaz bien que fraîchement diplômé de l’école de garde forestier de Lyss, le 4 octobre dernier, est un homme de terrain. Né en 1974, il a suivi ses écoles à Vevey, avant de faire un apprentissage de forestier bûcheron dans les domaines de l’Etat de Vaud à Farzin (près de Romont). Il a œuvré dans la branche avant de se diriger en 1999 dans la sécurité privée. De 2004 à 2016, il a endossé la fonction de garde-frontière. De 2016 à 2017, obligé de se reconvertir pour des raisons de santé, il a effectué un stage de longue durée auprès du Groupement forestier Broye-Jorat où il a eu l’occasion de se familiariser avec l’équipe en place. Il s’est particulièrement investi pour la réalisation du stand du Comptoir d’Oron millésime 2017.
Une belle force de caractère et une ouverture à la discussion
Plutôt brasserie que gastro, Didier Gétaz se définit comme un bon vivant. Il entame avec plaisir ce retour vers la forêt auquel il aspirait depuis un certain temps. Ce poste qu’il va occuper à 80% lui offre des tâches variées, entre administration et terrain, ce qu’il apprécie, tout comme le fait de travailler en collaboration avec Marc Rod et Matthieu Détraz, les deux autres gardes forestiers du groupement. Par son parcours professionnel, il a acquis assurance et bon sens. «Entre production et biodiversité, il faut faire la part des choses, s’adapter au terrain, le bois de service doit être produit où le coût est moindre mais au contraire une zone humide intéressante sur le plan de la biodiversité, plus onéreuse à exploiter, pourrait être mise en protection. Il est intéressant d’avoir une réflexion» exprime celui qui se définit comme autonome et méticuleux et qui est à l’aise dans les relations humaines. Pratiquant la moto, il s’intéresse également au tir sportif, à la photographie et à l’aéromodélisme. «Je suis satisfait d’accueillir Didier Gétaz qui a, à son actif, une belle expérience et qui a déjà fait ses preuves au sein de notre groupement forestier, lors de son stage. Je fonde l’espoir de le voir évoluer, dans son triage de manière positive» se réjouit Daniel Sonnay qui invite la population à réserver un bon accueil à ce nouveau gardien de nos belles forêts.