Michel Rossier à la tête de la Division 2 du Kiwanis Oron

Si le Kiwanis est une organisation de service au service de la jeunesse, il n’en reste pas moins qu’elle doit être organisée pour que tout fonctionne normalement. En Suisse, il y a 198 clubs répartis dans 23 divisions. A la tête de chaque division, on trouve un ou une « lieutenant-gouverneur » qui est chargé (e) de faire le lien entre les clubs qui la composent.
En Suisse romande, on dénombre 42 clubs regroupés dans 8 divisions et le Kiwanis Club d’Oron fait partie de la Division 2 avec les clubs voisins Lausanne, Lausanne Lac, Lavaux, La Conversion, Pully, Les Moraines-Ouest Lausanne, Chailly-Lausanne et Prilly. Et chaque année, tour à tour, l’un de ces clubs est chargé de déléguer l’un ou l’une des ses membres comme « lieutenant-gouverneur » pour une année.
C’était au tour du Kiwanis Oron d’envoyer l’un des siens à la tête de la Division 2. Et pourquoi pas désigner le plus grand ?
Du haut de son double-mètre, Michel Rossier, de Mézières, peut facilement dominer la situation et impressionner son entourage avec ses compétences reconnues et son amabilité légendaire. C’est ainsi que le mardi 26 septembre à 19h, dans son village de Mézières, que Michel Rossier a reçu le titre et le pin’s qui fait de lui un « lieutenant-gouverneur » dès le 1er octobre 2023 jusqu’au 30 septembre 2024.
Une soixantaine de kiwaniennes et de kiwaniens venant de toute la Division 2 étaient présents pour l’applaudir lorsque Isabelle Grunder, qui termine son mandat, lui a transmis ses pouvoirs. Mais, à la surprise générale, un grand cri a résonné dans la salle et l’on vit débouler par une porte dérobée des brigands du Jorat qui ont tôt fait de ficeler le grand Michel, de l’emmener séance tenante en demandant une rançon en « liquide » pour le libérer !

© Jean-Pierre Lambelet
Effroi, perplexité ! Avons-nous de quoi payer une rançon se demandent les organisateurs ? Il se fait qu’un carton de chasselas du Clos d’Oron était dans les parages et ça a suffit pour calmer ces terribles brigands et rendre la liberté à Michel Rossier… Ouf !
Ainsi a débuté l’année du nouveau « lieutenant-gouverneur » qui s’en souviendra longtemps !