Les nidans nouveaux… sont arrivés
M.-C. Meriem | En cette fin d’année, deux membres du club de Savigny ont réussi avec succès leur deuxième dan de judo pour l’un et de ju-jitsu pour l’autre. Mais qu’est-ce qu’un dan? Il s’agit d’un système de grade mis en place après les kyus qui, lui aussi, est symbolisé par des ceintures de couleur. Le premier dan est représenté par le port d’une ceinture noire. Ce système de grade est une invention du XXe siècle qui a remplacé les certificats d’aptitude décernés auparavant. Dans les écoles traditionnelles, on considère que le candidat à un dan a fini sa période de probation et est ainsi digne de recevoir le véritable enseignement. Il existe environ 10 degrés soit 10 dans. Chaque obtention d’un dan amène le candidat à une certaine perfection.
C’est à Bolligen, en octobre, que Laurent Delessert est allé affronter les experts de la Fédération suisse de judo et ju-jitsu pour le passage de son deuxième dan. Il était accompagné de deux partenaires, Olivier Jacquiard lui aussi candidat à ce «graal» et Benoit Pittet.
En novembre, Manu Dupas, lui, est allé à Lausanne pour défier ces mêmes experts, à savoir ceux de la Fédération suisse de judo et ju-jitsu, pour le passage de son deuxième dan de judo. Il était aussi accompagné de deux partenaires, Simon Schneider et Laurent Delessert.
Autant pour l’un que pour l’autre les techniques présentées étaient harmonieuses, efficaces, précises, rapides et énergiques, en un mot elles avaient du «kime», mot japonais couramment utilisé dans la pratique des arts martiaux. La préparation d’un dan requiert pour le candidat un investissement long, de l’abnégation, une volonté sans faille, pour tendre à la perfection. Il s’agit d’un pas important dans la progression vers l’excellence dans la pratique des arts martiaux. Notons au passage que le club de Savigny a déjà formé, depuis sa création, il y a 19 ans, 18 «danés» en judo et 8 en ju-jitsu. Superbe performance, mais aussi persévérance qui est le maître mot.