La chronique de Sandrine
Campagne contre les incivilités verbales
Sandrine, la femme qui rêvait de jouer au rugby | D’abord, zut, au moins, aux spectateurs-voyous insultant les joueurs de l’« autre » équipe. Sur le pitch, OK, on se cause sec, pour se replacer : on prendra des gants quand on se confectionnera des moufles… au club de tricot. Mais la violence verbale entre joueurs ! Un cri de ralliement qui galvanise les troupes, oui. Une engueulade improductive qui ne redonne même pas de cœur au ventre… non ! Et sur le banc ! Hurler sur ses coéquipiers, sur l’arbitre, vraiment ? Chacun joue de son mieux, et celui qui fait son boulot avec co-arbitres, sans écran de contrôle, il a bien du mérite. Sans compter que les diverses éructations, incompréhensibles depuis le terrain, ça ne sert à rien d’autre qu’à se défouler gratuitement. Restons gentle(wo)men, même si nous pratiquons, dit-on, un sport de hooligans.


