Guy Pernet  |  Le Conseil communal de Mézières a siégé le mardi 6 décembre sous l’experte houlette du président David Mack. Les temps forts de la soirée ont été les délibérations sur les 4 préavis municipaux et surtout le traitement de la motion de François Gilliéron. Le premier préavis concernant le budget pour l’année 2017 amena quelques remarques de la part de la commission de gestion qui a rappelé la difficulté d’analyser un budget d’une nouvelle commune. A l’unanimité, les membres présents acceptent le budget 2017 tel que présenté, avec un excédent de revenus de Fr. 21’900.-. Suivant l’avis de sa commission ad-hoc, le législatif a décidé, à l’unanimité, d’accepter le deuxième préavis municipal fixant les plafonds financiers pour la législature 2016-2021. Les valeurs suivantes ont été fixées: Fr. 26’000’000.- pour le plafond d’emprunt et Fr. 15’500’000.- pour le plafond de risques pour cautionnements et autre engagements.

Le Conseil communal a aussi traité le troisième préavis par lequel la Municipalité demandait un crédit de Fr. 52’000.- pour l’agrandissement du parking de l’abattoir à Carrouge, avec un amortissement sur 20 ans à raison d’un prélèvement annuel de Fr. 2600.- sur le ménage courant. Après quelques remarques de détail, dont celle du goudronnage de la place au lieu du revêtement «grilles-gazon» prévu, le législatif a répondu à l’unanimité à la demande présentée. Le quatrième préavis proposé fut celui de la vente de la parcelle Vonlanthen Consulting SA, N° 356 (740), ZI Ecorcheboeuf à Carrouge. Le rapport de la commission et les explications du syndic ont satisfait le législatif qui a accepté, à l’unanimité moins une abstention, que la Municipalité vende cette parcelle de 4000m2 au prix de Fr. 276’000.-.

Le morceau de choix de la séance fut le traitement de la motion de François Gilliéron qui: «intimait la Municipalité à étudier l’emplacement le plus approprié répondant pour plusieurs décennies à l’ensemble des exigences scolaires, sportives, associatives et financières». Par son rapport, lu par Sylvie Piquilloud, la commission ad-hoc cautionne la démarche de François Gilliéron et formule à l’encontre de la Municipalité 6 questions concrètes. Le président David Mack soulève une question administrative et demande à François Gilliéron s’il est d’accord de changer cette motion en interpellation afin d’être, sans entrer ici dans les détails, en adéquation avec la loi sur les communes. Suite à l’accord sur ce point par le motionnaire, David Mack ouvre la discussion et par son syndic, la Municipalité répond déjà aux six questions posées par la commission. Tournant, le plus souvent, autour des responsabilités de l’ASIJ (Association scolaire intercommunale du Jorat) une partie de ping-pong s’engage alors entre François Gilliéron, le législatif et la Municipalité qui semble ne pas entendre la revendication précise de François Gilliéron soit, simplement que l’exécutif élabore et présente une vision à long terme sur le sujet de son interpellation. Au vote, le législatif accepte par 27 oui et 11 non de transmettre l’interpellation, renforcée par les questions de la commission ad-hoc, à la Municipalité. Donc affaire à suivre lors du prochain Conseil le 8 mars 2017. Les membres de la Municipalité font part de leurs communications. Le syndic avise l’assemblée qu’Alain Chappuis, au service de la commune depuis 29 ans et 8 mois prend une retraite bien méritée. Au nom des citoyens, nous lui disons ici un TOUT GRAND MERCI. Roland Galley, municipal en charge de l’aménagement du territoire nous fait savoir que la commune doit, selon les dispositions du plan directeur cantonal (4e version) réviser son PGA et prendre des dispositions pour que le redimensionnement ne soit pas entravé par les constructions nouvelles. La commune a publié le 4 novembre dernier, sur ordres du canton, son intention de créer des zones réservées. Un échéancier prévoit que ce dossier soit traité de janvier à juillet 2017. Par quelques paroles et photos, Michel Rochat, municipal en charge du service des eaux explique le traitement rapide et efficace d’une fuite d’eau qui a eu lieu dernièrement dans la région du pompage du Creux. Il annonce aussi, qu’actuellement, le Borgeau est alimenté par l’eau de Mézières, ce qui permet à la commune de faire quelques substantielles économies. Sandro Simonetta donne quelques chiffres sur les déchets. Les habitants de Jorat-Mézières en produisent 146,65kg/année alors que la moyenne cantonale est de 177kg. A une question de Patrick Emery concernant le traitement différencié d’une catégorie d’habitants de Carrouge et Ferlens par rapport à ceux de Mézières, Sandro Simonetta annonce que la révision du règlement de la déchetterie est à l’étude.

Dans les divers et propositions individuelles, le législatif apprend que le recours d’un architecte est toujours pendant et qu’ainsi les transformations de l’auberge communale prennent un retard certain. Après l’avoir présidée avec intelligence et d’une main de maître, David Mack lève l’assemblée et convie tout le monde à la verrée de fin d’année en souhaitant de bonnes fêtes à toutes et tous.