Haut les cœurs!
Les choses changent et restent pareilles. Ni la pandémie, ni les vacances n’auront eu raison ni de la rentrée ni des festivités, ça continue mais ça n’est plus tout à fait la même chose.
Pour un Cully Jazz, qui parfois se fêtait en doudoune, l’été est arrivé avec la multiplication des scènes. Multiplication des bonheurs par nécessité sanitaire, paradoxe total où l’intimité des concerts y a gagné pour des raisons de sécurité. Heureuse conséquence de cette pandémie qui, à bien y regarder, commence à porter quelques fruits bien plaisants.
L’attente a quelque chose de bon lorsqu’il s’agit du désir. Pour les Jeunesses de Palézieux, organisatrices depuis plus de deux ans, elles vont pouvoir enfin conclure. Le Rallye tant attendu, et maintes fois repoussé, est toujours en pénurie de bénévoles mais se tiendra vaille que vaille dans six jours. Haut les cœurs !
Du côté politique, c’est un peu l’inverse. Pour Oron et Essertes, il a d’abord fallu s’unir pour ensuite faire ménage commun. Un peu à l’ancienne et façon « gardienne des traditions », la commune d’Oron grandit et s’affirme à la vaudoise, sans précipitation mais avec détermination. La campagne est lancée, la valse des chaises tournantes a commencé, douze candidats pour sept sièges, écoutons la musique…
Plus prosaïquement, la rentrée scolaire est aussi là. Les inquiétudes accompagnent les préparatifs, les enfants sont aussi paniqués que les parents – quoique – à l’idée de la nouveauté. Nouvelle classe, nouveaux amis, nouvelles règles et… nouvelle école pour certains, de quoi innover et inventer tout en restant à l’intérieur des cadres prescrits.
Le Courrier vous accompagne dans sa rentrée et lui aussi tente l’approche progressive avec de nouvelles idées et propositions à découvrir. D’abord à fond , ensuite on accélère !
Arvid Ellefsplass, rédacteur en chef