Forel a vibré au rythme des fanfares et de la convivialité
Giron des Musiques de Lavaux et du Gros-de-Vaud
Du 9 au 11 mai, le centre de Forel s’est transformé en capitale musicale en accueillant le 9e Giron des Musiques de Lavaux et du Gros-de-Vaud. Organisé par l’Union Instrumentale de Forel, l’événement a rassemblé 400 musiciens et plus de 2000 personnes.
Au programme : concours de solistes et petits ensembles, concerts en plein air, animations festives et une ambiance chaleureuse qui a conquis les visiteurs. Sous une météo favorable, plus de 2000 personnes ont fait le déplacement tout au long du week-end. Vendredi soir déjà, 550 spectateurs donnaient le ton, avant un samedi « sold-out » et plus de 650 personnes venues assister à la Soirée villageoise complètement givrée. Un nom qui annonçait la couleur, avec à l’affiche, Les Petits Chanteurs à la Gueule de Bois, Viril, et Les Sales Gosses, groupe de reprises rock bien connu des soirées de jeunesse.
Le dimanche, le cortège a réuni environ 750 curieux et passionnés. « Ce défilé a rassemblé les 11 sociétés de musique programmées, les élèves des écoles de Forel avec une centaine d’enfants, ainsi que de nombreuses sociétés locales comme les Amis-Gym, le Chœur d’hommes, la Jeunesse, Les Rossignols, ou encore les Armes de guerre », détaille Christine Flotron, présidente de l’Union Instrumentale de Forel. Même le Père Noël et le Père Fouettard avaient fait le déplacement à bord de leur traîneau, clin d’œil malicieux à la thématique de l’événement. « Vive les vents divers » : un slogan aux airs de fête de l’Avent, car un Giron des Musiques, c’est avant tout de la joie, du partage et beaucoup d’ambiance !
Une organisation bien huilée
Pour faire tourner cette belle mécanique, il a fallu une sacrée dose d’énergie… et surtout une armée de bénévoles. Près de 300 personnes se sont relayées sur quelque 800 plages horaires, entre 3 et 4 heures chacune. Leur engagement, ainsi que celui des sociétés locales, a été essentiel.
Du côté des boissons, ce sont plus de 3000 litres de bière qui ont été écoulés, plus de 1000 repas servi, et un stock de boissons littéralement dévalisé, obligeant les organisateurs à recommander en urgence. « Il y avait des sourires sur tous les visages », ajoute Christine Flotron, visiblement émue malgré la fatigue.
Et après ?
Si aucune date n’est encore fixée, les organisateurs ne cachent pas leur envie de remettre ça. « Il est trop tôt pour le dire, mais nous imaginons déjà une prochaine édition dans une dizaine
d’années », confie Christine Flotron, un brin rêveuse.