De la cabane du pêcheur au centre du Bourg, ce jeu immersif sur écran va vous emmener dans les lieux phares de la commune.

Depuis quelques jours se trouve à Pully quelques étapes clés pour réussir une quête très spéciale. Objectif : trouver le cep de chasselas originel. L’idée est venue de Nicolas Bornand, culliéran de souche. « J’ai fait les scouts pendant pas mal d’années, j’ai organisé beaucoup de jeux de piste. Ça fait quelques années que j’ai pris ma retraite scout mais j’ai eu envie de refaire un jeu comme j’en faisais. Et avec toutes les avancées en intelligence artificielle, ça permet de faire un jeu beaucoup plus vite, alors que ça aurait pris une centaine d’heures il y a quelques années. »

Ici, la quête vous mènera à travers l’histoire – imaginaire ou réelle – de Cully, dans les limbes de son patrimoine viticole et lacustre. « J’habite ici, et je pense que c’est juste un peu trop petit pour qu’il y ait assez de tourisme, de vrais musées et d’activités. Alors je voulais proposer quelque chose d’autre que d’aller se balader dans les vignes ou faire des dégustations, en visant aussi les familles, qui sont peut-être moins intéressées. » Une application – pour l’instant uniquement disponible sur Android – mène les participants sur six étapes géolocalisées, entre le bord du lac et le bourg. Si les escape rooms extérieures foisonnent, le concept était déjà connu sous forme de chasse au trésor ou rallyes. Ici, le concept est limité à 60 minutes. Une aventure par ailleurs testée par l’office du tourisme de Cully. « C’est toujours très intéressant d’avoir des activités supplémentaires, surtout que les escape game, c’est à la mode et ça attire les gens », explique Tiffany Duc, responsable médias et relations publiques à Montreux Vevey Tourisme, qui couvre toute la Riviera jusqu’à Lutry. « Je pense que ça permet de faire découvrir Cully hors des événements connus comme le Cully Jazz, quand c’est un peu plus calme. »

Pour l’instant, en demandant dix francs par équipe pour la participation, le jeu n’est pas rentable pour Nicolas Bornand. Mais son but n’est pour l’instant pas d’augmenter les prix.

L’application est par ailleurs aussi disponible en anglais. Alors saurez-vous reconnaître une loche d’une carpe ? Faites l’expérience !