En souvenir de Daniel Delessert

Au nom de son épouse Liliane, de son fils Frédéric et de leurs proches | Chers amis, familles, proches, à toute personne ayant connu mon papa. Nous avons été touchés par tant de messages de sympathie et de soutien, de tout cœur, merci ! Le covid est venu ébranler notre famille quelques jours après le départ de mon papa, nous obligeant, la veille, à annuler la cérémonie. Dans ces circonstances et nous approchant de Noël à grands pas, nous ne pouvions assurer une cérémonie mais l’adieu a pu se faire dans l’intimité de la famille lors de l’inhumation, et notre cœur est en paix. Nous savons que papa, ancré dans la foi en Dieu, est allé le rejoindre et que là où il est, il n’a plus ni souffrance ni tracas. Toutefois, nous sommes conscients que pour beaucoup de personnes il est important de pouvoir dire un adieu à Daniel, raison pour laquelle nous écrivons ces lignes en souvenir de qu’il a été, ce papa, mari, ami, exemplaire dans son dévouement envers son prochain, honnête et loyal jusqu’au bout. Pour moi, son fils, il a toujours été ce papa solide, sur qui j’ai pu compter, de qui j’ai pu m’inspirer pour devenir qui je suis. Quelques phrases qui m’ont le plus influencé : « Fais aux autres ce que tu aimerais que les autres fassent pour toi », « Ne rend pas le mal pour le mal », « Pardonne et soit en paix avec ton prochain ». Au fil des années, je me suis rendu compte à quel point ces lignes de conduite sont précieuses et bonnes et apportent paix et sérénité en toutes circonstances. Par son comportement, mon papa a été un exemple pour beaucoup. Il n’a pas été un homme parfait, mais son cœur était bon et ses désirs nobles.
Voici un court récapitulatif de sa vie
Né en 1941, à l’Arzelier à Oron, Daniel connu sous le nom de Dany, grandit au sein d’une famille simple et heureuse. Oscar, le papa, compile le métier de facteur et d’agriculteur, possédant deux vaches. En cette période tourmentée de guerre, il est mobilisé et son épouse Suzanne assure le travail à la ferme. A 16 ans, Daniel commence un apprentissage d’agriculteur, ensuite il reprend la ferme, agrandit le cheptel, et après deux ans peut s’offrir son premier mono-axe, une aide précieuse. En janvier 1975, il se marie avec Liliane, née Eicher, puis en décembre de la même année, Frédéric pointe le bout de son nez. Il restera son unique fils. Engagé sur différents fronts, conseiller communal, puis à la municipalité, il fit partie de la commission d’urbanisme et de divers comités. Je me souviens qu’il portait chaque sujet comme s’il était concerné personnellement, afin de prendre les décisions les plus justes et rationnelles. Pas très bavard, mais souvent de bon conseil, un homme de confiance, un homme de valeur (c’est ce qu’on m’a dit de lui). Cette dernière année, je l’ai vu diminuer dans sa santé, toujours fidèle à lui-même, souriant, encourageant et entreprenant. Quand tout d’un coup, après une vie bien remplie, le samedi 20 novembre dernier, son cœur a brusquement dit stop et en un instant il n’était plus là. La séparation est rude car des liens forts nous unissaient et égayaient nos journées, mais de savoir qu’il est parti si paisiblement, rassure nos cœurs.