Des plaquettes flambantes neuves pour l’arboretum de Vulliens
Gil. Colliard | Vendredi 15 septembre, sur le coup de 11h, les acteurs qui ont pris part à la création et à l’entretien de l’arboretum de Vulliens ainsi que ceux ayant réalisé les nouvelles plaquettes étaient conviés à une broche au refuge de la Province, endroit bucolique et départ du parcours initié le 3 novembre 2000, après le passage de Lothar en décembre 1999 qui avait totalement fauché la plantation de Douglas, recouvrant alors la parcelle forestière, ne laissant plus qu’un mikado géant gisant au sol.
De buissons en grands arbres, les plaquettes dévoilent les noms des essences de chez nous
Déjà flottait dans l’air une bonne odeur émanant des rôtis qui grésillaient sous la surveillance de Jean-Philippe Chappuis, employé de la commune de Vulliens. La délégation, composée d’Olivier Hähni, syndic des lieux et des municipaux Yvan Cherpillod, Loïc Bardet, Stéphane Thonney, de Philippe Thonney, municipal lors de la création de l’arboretum, Sylvain Vuagnaux, employé communal, Nicole Matti, secrétaire, et Marcel Riess de Servion, fabriquant des nouvelles plaquettes ainsi qu’Eric Niederhauser, chargé du traitement final de ces dernières, effectuèrent le parcours sous la direction d’Eric Sonnay. Premier arrêt devant un houx rutilant pour admirer les nouvelles plaquettes. Faites d’inox, avec les noms français et latin gravés au laser, puis laquées en carrosserie, elles s’avèrent prêtes à défier le temps. Essence après essence, le garde-forestier donna d’intéressantes explications. C’est ainsi que partant de buissons tels que le fusain au bonnet de prêtre et le cornouiller, on passa à des arbres de plus en plus imposants: ifs, pins, épicéas, etc., pour arriver aux abords d’un charmant étang où sous les nénuphars, ondoyaient des poissons rouges. Sur le chemin du retour, on admira un bel arole ainsi que des poiriers et des pommiers sauvages garnis de petites pommes rouges et jaunes.
A l’issue du parcours de quelque 300m, le groupe était de retour au refuge pour partager, en toute convivialité, sous les rayons d’un soleil bienvenu, la broche, ses garnitures et un délicieux gâteau apprêté par Nicole Matti. En guise de digestif, on dégusta, en primeur, l’eau-de-vie de pomme de l’arboretum, millésime 2016. Car courageusement, en décembre dernier, après un premier gel, un tonneau de 100 litres. avait été rempli de petites pommes ramassées parmi les épines. Surprise agréablement goûteuse au dire des connaisseurs !
L’arboretum de Vulliens, un moment de nature
Avec sa plantation étagée, l’arboretum permet au refuge et à son aménagement extérieur de profiter de la lumière. Afin de marquer le cheminement, des rondins avaient été initialement mis en place par Michel Graz et ses «tigistes»*. Aujourd’hui grandis, arbres et buissons encadrent joliment le passage. Une petite clairière à mi-chemin se prête à la pause pour se laisser charmer par le chant des oiseaux. Autour de l’étang, créé artificiellement, table et bancs attendent le promeneur. Né d’un désastre, ce coin de forêt est devenu, par la volonté d’hommes désireux de partager leur passion pour la forêt, un lieu idéal pour une sortie en famille, facilement accessible, sans dénivellation et riche en découvertes. Longé par une desserte forestière bétonnée, interdite à la circulation, l’endroit convient aussi aux poussettes et aux personnes à mobilité réduite. Un but idéal pour une prochaine promenade dominicale, d’autant plus que la forêt prend gentiment sa belle livrée automnale.
Accès: depuis Vulliens, suivre «Refuge». Places de parc devant le panneau interdiction à la circulation. * tigistes: personnes condamnées à effectuer un travail d’intérêt général.