Des gestes automatiques
A. Cardinaux-Pires. |. Le printemps est arrivé, malgré la vue de quelques taches blanches parsemées sur les flancs des montagnes. Je suis sur la route. Je vais peut-être faire grimacer ceux qui veulent sauver la planète en roulant propre avec voiture électrique, et bien je continue comme la grande majorité à conduire à l’essence, mon empreinte carbone est peut-être plus élevée que si je choisissais la ville à la campagne, je l’admets. Toutefois, les villages s’agrandissant à vue d’œil, beaucoup de couples s’installent avec leur famille. Dans ce cadre idyllique, loin des grands centres urbains, un ou deux véhicules sont nécessaires pour mener une vie affranchie des horaires de bus et rythmée par les activités extrascolaires des petits qui deviennent vite grands et à leur tour ne rêvent que d’une belle mécanique pour leurs déplacements. Sommes-nous pour autant aveugles et indifférents au sort de la planète. A chacun de faire un pas à son niveau afin d’améliorer la situation climatique, j’entends par là des gestes automatiques et de bon sens à la portée de tous, comme éteindre la lumière, la télé ou l’ordinateur, en sortant d’une pièce, économiser l’eau dans le quotidien, utiliser l’eau de pluie pour les arrosages du jardin, faire un triage scrupuleux des déchets, la liste serait trop longue à les énumérer…