Cinéma – Au NIFFF, questionner l’intelligence artificielle et vivre avec

Le Festival international du film fantastique de Neuchâtel s’est entamé vendredi passé. Une année encore, le NIFFF s’impose comme une rencontre incontournable pour les fans de cinéma fantastique et de cinéma d’Asie. Cette année, la création d’une intelligence artificielle spécialement pour le festival témoigne aussi de son implication dans les nouvelles technologies. D.IA.NE, la tête d’affiche du festival, a ainsi fait son entrée à la cérémonie d’ouverture et y a tenu un discours. Durant les neufs jours que dure l’événement, il est par ailleurs possible de communiquer avec elle par le biais de l’application du NIFFF disponible sur IOS et google play. Le robot est aussi présent aux bars du festival, dans un fascinant liquide bleu que les plus transis voient comme son liquide amniotique.
Carte blanche à l’illustrateur Dexter Maurer
Au-delà de cette intelligence artificielle qui prépare des surprises aux festivaliers et festivalières quand elle fonctionne, une carte blanche octroyée à Dexter Maurer dimanche passé rappelait par un film presque comique les inquiétudes liées à la technologie croissante, mais aussi sa beauté. « Her », de Spike Jonze, a ainsi été choisi par l’illustrateur helvétique comme halte dans l’itinéraire qu’il proposait le week-end passé. Le long-métrage de 2013 avec Joaquin Phoenix dans le rôle principal parle d’une sorte d’écrivain publique qui tombe amoureux du système d’intelligence artificielle qui l’accompagne dans son quotidien. Le métier de Théodore s’apparente presque à celui d’une IA ; il collecte des informations dans des dossiers que les gens lui envoient, afin d’écrire pour eux des lettres personnelles et intimes. Lorsqu’il se lie à Samantha, son système d’exploitation, le parallèle fait se poser de nombreuses questions.

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Jusqu’au 8 juillet 2023