C’est GO !
Pully à l’heure du Québec se lance dès ce dimanche 5 juin pour une semaine. Depuis la dernière édition 2018, dont on se souvient et qui avait vu une belle affluence, le temps a tout de même semblé long pour les amoureux de la belle province.
Une musique enjouée, des textes taillés à la hache et un humour décapant caractérisent la musique francophone nord-américaine, mais la douceur, l’intimité dévoilée et la poésie font aussi partie des émotions qui accompagnent ces chansons. Qui n’a pas en mémoire une strophe ou une mélodie québécoise ? Cette culture musicale est l’image d’une culture entière. Elle est, et représente, un peuple que l’on voit volontiers comme bienveillant, ouvert et curieux, à l’image de certains films de Denys Arcand.
Passer une, ou plusieurs soirées en compagnie de nos turbulents voisins nordiques est le gage d’une amélioration de qualité de vie. Une pensée décloisonnée, un verbiage léger et une ouverture à la fête sont les symptômes qui caractériseront ceux qui auront (sur) vécu à cette semaine folle. En un mot comme en trois, si la météo nous fait le coup du Cully Jazz, on pourra reprendre en cœur l’hymne de Gilles Vigneault « Mon pays ce n’est pas un pays c’est l’hiver », preuve s’il en est que les frontières n’ont jamais existé.
Le millésime 2022 est prometteur, même si la question de la pertinence d’un festival Pully-Québec annuel reste. Les changements proposés froissent quelques puristes, inquiètent les programmateurs, réjouissent les marketeux, et promettent quelques cheveux blancs aux organisateurs.
Ce rendez-vous garde néanmoins la recette de base concoctée par son fondateur Rico Perriard : de la convivialité, de la popularité et pas de prise de tête… mais une prise de fête.
En bref, si vous n’aimez pas la musique, si vous n’aimez pas la langue, si vous n’aimez pas le fun… Alors allez-vous faire…