Bourg-en-Lavaux – Dépenses urgentes à Grandvaux
La grande salle et le café-restaurant « Tout un monde », subissent des infiltrations d’eau depuis une vingtaine d’années. Suite à des expertises, il a été constaté que la terrasse de l’établissement gastronomique n’est plus étanche et qu’une partie de la dalle s’est fragilisée.
Le préavis 11/2024 propose des crédits supplémentaires pour couvrir des dépenses urgentes et imprévisibles dans deux projets distincts à Grandvaux. Premièrement, des infiltrations d’eau affectant la grande salle et le restaurant nécessitent des mesures immédiates. Les investigations ont révélé des problèmes d’étanchéité et une dalle endommagée : « Le verdict livré est sans appel : la dalle ne supportait plus rien. Des mesures urgentes de sécurisation devaient être prises », prévient la documentation du préavis. La dalle en question représente le sol de la terrasse du café-restaurant et le plafond de la grande salle. Pour sécuriser les lieux et pour ne pas entraver la haute saison du restaurant, des travaux urgents ont été réalisés. Pour un montant de 57’600 francs, il a été question de refaire l’étanchéité de la terrasse et d’inverser sa pente, puisque l’eau s’écoulait directement contre le bâtiment, soit en direction de la salle du restaurant.
« Des mesures urgentes de sécurisation
devaient être prises »
Juste à côté, des travaux de réfection des canalisations de la rue Saint-Georges 10, en parallèle à la rénovation d’un immeuble, sont prévus pour un montant de 80’000 francs. Le total des crédits supplémentaires s’élève à 137’600 francs. Ce premier préavis de la soirée est accepté à l’unanimité.
Taux d’imposition maintenu jusqu’en 2026
Blanc sur rouge, rien ne bouge. Pour Bourg-en-Lavaux, cette maxime populaire autour du vin se prête également pour le taux d’imposition, sujet traité lors du deuxième préavis de cette séance. Les documents précisent que les résultats financiers 2023 et les perspectives 2024 sont favorables : « L’endettement reste inférieur à celui projeté. Dès lors, pour ne pas rajouter une charge supplémentaire aux contribuables, la Municipalité ne juge pas nécessaire d’augmenter le taux d’imposition en 2025 ».
Sans soulever d’interrogation, ce deuxième préavis a été accepté à l’unanimité, maintenant ainsi le taux d’imposition à 62.5 %. Après 2026, soit à la fin de la législature, une évolution pourrait être envisagée pour ajuster le taux au programme de la législature 2026-2031.
Comptes harmonisés
Le modèle comptable harmonisé MCH2 dynamise la présentation des états financiers des cantons et des communes. Issu de la version MCH1, il a été conçu par le Groupe d’étude pour les finances cantonales (FkF) à la demande de la Conférence des directeurs cantonaux des finances. S’inspirant des normes IPSAS (International Public Sector Accounting Standards) et aligné avec le nouveau modèle comptable de la Confédération, le FkF a formulé 20 recommandations clés qui structurent le MCH2, rendant la gestion financière publique plus claire et cohérente.
Pour présenter les impacts entre l’ancien et le nouveau modèle, le boursier, Yves Sesseli, détaille le projet qui deviendra réalité en 2025. « Beaucoup de changement au niveau des comptes, mais le résultat en bas restera le même ». Pour illustrer ses propos, le conseiller projette à l’écran des exemples de numéros des nouveaux comptes et les modifications sur les amortissements et autres financements. Le budget 2025 sera élaboré dans les deux formats (MCH1 et MCH2) afin de réaliser une conversion en douceur vers le nouveau modèle : « L’ancien format permettra un suivi historique pour le budget de l’année prochaine, tandis que celui de 2026 sera uniquement au format MCH2 », conclut le conseiller.
Où en est la commune avec son plan climat ?
Le PECC pour plan énergie et climat communal a été lancé en 2021 à Bourg-en-Lavaux. Au programme, ce sont 40 gestes qui doivent concrétiser l’action climatique locale pour la période 2023-2026. A ce titre, on note des opérations en faveur de l’énergie, de la mobilité et de la biodiversité. La communication de ce soir fait office d’un état des lieux du PECC. A mi-parcours, 8 actions sont terminées, 24 sont en cours, cinq sont encore prévues pour cette année, tandis qu’une est en attente et deux ont été abandonnées.
Parmi les réussites : on peut citer la mise en place de plateformes pour réutiliser les matériaux de construction et l’accélération des autorisations d’installations énergétiques. Toutefois, certaines actions nécessitent des ajustements ou une planification plus poussée. La Municipalité reste engagée dans la transition énergétique et l’adaptation aux changements climatiques, notamment via la viticulture durable et des solutions de mobilité écologique.