Alberto à Grandvaux
Quelqu’un – A la rencontre des gens d’ici
« J’ai toujours été très sensible au respect de l’environnement, au bien-être du corps et de l’esprit. Avant de rejoindre l’habitat collectif de l’association La Smala, à Grandvaux, j’avais eu de nombreuses expériences de vie communautaire, en Belgique, en Espagne ou en Autriche, par exemple. Ici, je me plais beaucoup ; la vue sur le lac est absolument magnifique. Et je me consacre avec beaucoup de plaisir aux diverses activitsé de notre petite communauté ».
Alberto Alvini est né il y a 74 ans au Portugal, d’un papa portugais et d’une maman chinoise, « avec une ascendance un peu mongole », tient-il à préciser. Affable et réservé, il s’exprime parfois par la musique : lorsque l’occasion se présente, il peut pousser la chansonnette en grattant sa guitare ou en plaquant quelques accords sur un piano. Nomade, curieux du monde et des autres, toute sa vie durant, il a changé de lieu de vie au gré des envies et des rencontres. Mais il y a quatre ans, il est devenu sédentaire en posant définitivement son sac à Grandvaux, pour vivre dans un environnement éco-responsable.
« Ici à la Smala, nous sommes une petite vingtaine à vivre en communauté, seuls, ou en couple, avec ou sans enfants, dans le respect mutuel, soucieux de l’environnement. Chacun à son lieu de vie propre, son travail, ses revenus et s’acquitte de son loyer et des factures communautaires, tout en partageant certaines activités communes. Pour ma part, je m’occupe de la gestion de notre habitat collectif ; de l’accueil des nouveaux-venus ou de celui des visiteurs qui viennent régulièrement s’informer de notre mode de vie », explique-t-il.
Lorsqu’il n’est pas accaparé par ses tâches administratives ou d’accueil, Alberto se livre aux joies de la cuisine et mijote, souvent dans une bonne humeur partagée, des petits plats dans la cuisine qu’il partage avec ses condisciples. On le voit aussi gratter le sol du potager communautaire où pousse une belle variété de légumes. « Inutile de vous dire qu’ici tout est naturel. Nous n’utilisons aucun produit phytosanitaire issue de la chimie », tient-il à préciser.
Formé à diverses méthodes de médecine douce, comme les massages doux ou la drainage, il lui arrive aussi de quitter son lieu de vie pour des soins à domicile. « J’accorde une grande importance aux équilibres énergétiques et au bien-être de l’âme. Je tiens ça de mes parents qui étaient tous deux psychiatres, même si j’ai suivi un parcours très différent. »
Merci de votre accueil souriant, Alberto !
Et tous nos vœux pour la suite.