Gil. Colliard | Du 10 janvier au 9 février 2015, le plan de quartier «A la Sauge», prévoyant la construction de 750 logements, a été soumis à enquête publique par la Commune d’Oron. Au terme de cette mise à l’enquête, 10 oppositions et 3 observations sont parvenues à la Municipalité, répertoriant 27 points distincts.

Les oppositions adressées par des privés, groupes de privés, l’ATE (Association transports et environnement), deux sociétés immobilières œuvrant sur Palézieux et les CFF, traitent principalement de l’aménagement du territoire et des constructions, de la planification communale, de la mobilité, des places de parc, de l’énergie et des aménagements extérieurs.
Quant aux observations, elles soulignent principalement des problèmes de servitudes, d’implantation des futurs bâtiments, de l’entretien du Pré Commun et de la mobilité douce.
Pour Olivier Sonnay, municipal en charge de l’aménagement du territoire, ces résultats sont conformes aux prévisions de la Municipalité.
«Nous n’avons pas assisté à une levée de boucliers et avons constaté que le projet a généralement bien passé au niveau de la population. Certains sont intervenus, mais sans excès; nous avons reçu bon nombre de remarques intéressantes», se réjouit-il. Les 27 points soulevés vont être étudiés par la Municipalité qui va rencontrer certains opposants en fonction de l’importance des sujets soulevés. Puis elle va préparer des propositions de réponses qu’elle soumettra au Conseil communal compétent pour traiter les oppositions. Une commission sera nommée et devra présenter son rapport aux conseillers. Après cette étape, le dossier sera transmis au Canton qui le préavisera. Le préavis cantonal pourrait quant à lui être contesté par la Confédération en regard de la LAT (Loi sur l’aménagement du territoire). «Nous sommes assez confiants pour une issue favorable par rapport au traitement des oppositions, mais l’inconnue se situe au niveau fédéral avec la LAT et les SDA (surfaces d’assolement) précise Olivier Sonnay.

La Municipalité souhaite pouvoir aller de l’avant avec l’aboutissement de ce projet qui, avec la construction de logements pour quelque 1800 habitants, est d’importance cantonale. Elle devrait pouvoir compter sur l’appui du Conseil d’Etat.