Oron – Premiers ateliers enseignant les bonnes réactions face à un problème cardiaque
Bilan tout à fait satisfaisant pour les premiers ateliers organisés le lundi 3 novembre à la caserne SDIS d’Oron-la-Ville, concernant les bons gestes à avoir lorsqu’on se trouve en présence d’une personne consciente ou inconsciente, souffrant d’une crise cardiaque.

Cette formation faisant suite à l’achat par Oron de 3 défibrillateurs accessibles 24h sur 24h dans la commune.
Les maladies cardiovasculaires, première cause de mortalité
« Chacun des deux ateliers, l’un de 17h à 19h et l’autre de 19h à 21h a accueilli une dizaine de participantes et participants, ce qui pour une première édition représente une réponse intéressante à cette offre. De même, les inscriptions au DEP (Dossier électronique du patient), organisées en même temps, ont également intéressé une dizaine de personnes » déclare satisfaite Anne-Cécile Uldry, municipale en charge de la santé à Oron. Mehdi El-Achachi, médecin, fondateur de l’entreprise T2A à Oron, dédiée à la formation sanitaire et la sécurité en entreprise anima la partie théorique et pratique de ces deux cours. Il rappela que les maladies cardiovasculaires (MCV) représentent la première cause de mortalité en Suisse et dans le monde. En Suisse, chaque année, environ 20’000 personnes sont victimes d’un infarctus du myocarde. Parmi elles, 25 % décèdent et 25 % souffrent de séquelles à vie.
La chaîne de survie, les étapes clés d’une réanimation
En termes clairs et avec des exemples précis, le jeune médecin expliqua comment identifier l’infarctus du myocarde aussi appelé crise cardiaque et les premiers gestes à avoir face à une urgence vitale tel qu’alarmer les secours au plus vite (144). Il rappela que l’article 128 du Code pénal suisse punit la non-assistance à une personne en danger de mort imminent, tout en soulignant qu’une mesure erronée ne peut pas être poursuivie légalement car ne pas appliquer des mesures de réanimation est plus grave que d’effectuer des gestes imparfaits. « Avant tout, il faut penser à sa propre sécurité puis à celle de la victime, vérifier que l’environnement soit sécurisé. Il est important de prendre le temps nécessaire pour observer, réfléchir, agir et demander de l’aide si possible » insista-t-il avant de proposer aux participantes et participants de prendre part à des exercices pratiques concernant l’évaluation de l’état de conscience, la libération des voies aériennes, la mise de la victime qui respire en position latérale de sécurité. Puis face à une personne ne respirant plus, chacun a pu repérer où appliquer ses mains, effectuer des compressions thoraciques sur des mannequins et finalement se familiariser à l’utilisation d’un défibrillateur.
A l’issue de cette courte formation, Mehdi El-Achachi a été chaleureusement applaudi pour la qualité de son enseignement et chacun est reparti avec le sentiment de pouvoir, le cas échéant, se trouver moins dépourvu et être capable de réagir avec les bons gestes. Nous sommes tous vivement encouragés à prendre part à ces cours car, fait réjouissant, d’année en année le pourcentage de survie pour une personne subissant un arrêt cardiaque s’améliore, grâce à la formation de la population.
Où trouver des défibrillateurs :
www.defikarte.ch
ou https://vaud.momentum.dos-group.com/dae/index



