Leela à La Conversion

« J’ai fait de nombreux séjours en Inde, notamment dans la région de Darjeeling au pied de l’Himalaya. C’est là que je me suis initiée à diverses disciplines comme le yoga, les traditions tantriques ou la méditation. Je maitrise aussi le Reiki et d’autres pratiques somatiques ou expressions artistiques. A travers des ateliers collectifs, des rituels, des danses, des cercles ou des accompagnements individuels, ma nouvelle Académie invite chacun à se reconnecter à son humanité enfouie ».

N ée de parents venus autrefois du Portugal, Leela Stéphanie Carnero a grandi à Pully. « Amélia, ma maman était coiffeuse et Victor, mon papa, électrobobinier », précise-t-elle. Issue des universités de Genève et de Bologne, en Italie, où elle a notamment obtenu un Bachelor en relations internationales, ainsi qu’un Master en Etude genre, cette jeune femme à la fraîcheur communicative, fine connaisseuse de l’Amérique latine qu’elle a parcouru à plus d’une reprise, aurait pu entamer une carrière diplomatique. Elle confie d’ailleurs y avoir un moment sérieusement songé…

« J’ai cependant vite compris que ce n’était pas ma vocation. Depuis mon enfance, j’avais pris conscience de la sacralité des rapports humains, qu’ils soient intimes ou non. C’est pourquoi j’ai choisi de me consacrer à pacifier notre rapport au corps, à la sexualité et à la relation, non pas par la performance, la violence ou les dogmes, mais par l’expérience, l’art et la présence. Je souhaite faire de mon Académie un centre vivant d’éducation intégrative, mêlant traditions et psychologie moderne », explique Leela.

Récemment installée à La Conversion, juste en face de la gare, la jeune femme a donné à son académie le nom de la déesse indienne Lalita, incarnation de la joie divine qui imprègne l’univers. En précisant que son nouvel espace est dédié aux « arts conscients et sensuels », ne craint-elle pas l’intrusion d’individus libidineux ? « Non ! J’ai un long entretien téléphonique préalable avec chacun de mes clients, pour m’assurer de leurs besoins et de leurs motivations. Et j’ai appris à repérer et à écarter les individus douteux. »

Leela a encore une autre corde à son arc : elle est experte en pole dance. Et il lui arrive encore d’enseigner cette discipline qui mêle danse et acrobaties autour d’une barre. « J’assure encore quelques remplacements », précise-t-elle.

Merci de votre accueil chaleureux, Leela. Et tous nos vœux de succès pour la suite.

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