Plouf
Ce terme pourrait illustrer la politique fédérale lors des divers engagements (si j’ose ce mot…) de notre collégial gouvernement. « Plaf ! » serait peut-être plus indiqué, tant l’aplaventrisme officiel symbolise mieux le plateau subi à l’issue d’une tentative de saut de l’ange en piscine municipale.
En termes de défense militaire, de solidarité et d’aide ou de défense de valeurs humaines, je ne reconnais plus mon pays Jean-Jacques !
Qui plus est, la polarisation des opinions et des partis s’accentue de manière affirmée. Les avis sont plus tranchés et agressifs, le fossé se creuse inexorablement. Notre consensus mou, décrié par nos voisins et pourtant immédiatement porté aux nues lorsqu’il est question de processus démocratiques, n’est plus chéri. Nos valeurs foutent le camp ma bonne dame !
Nous avons effectivement mis un frein à notre immobilisme et fonçons tête baissée avec un brutalisme des plus simplistes vers le mur. L’espoir de voir nos institutions parlementaires garder le cap et garantir la pérennité de ce joli château européen s’envole à l’image des pouvoirs vaporeux du Sénat et du Congrès américains devant l’accélération puissante de mesures illégales prises par 1 seul autocrate.
Qui ne peut, ne peut, semblent dire nos 7 sages. Ajoutons avec mauvaise foi que la canicule n’a pas aidé… (mais avec un F35 on aurait pu atteindre des sommets de fraicheur… bon je cesse ;)
En revanche, une baignade dans une eau à 24°C aurait sans doute fait l’affaire. Et c’est avec cette onomatopée « plouf » que je souhaite la bienvenue à notre nouvelle collaboratrice Diane, qui entre dans le bain du Courrier en apportant un peu de fraîcheur dans ce monde de brutes.
Bonne rentrée à touss•t•e•s•x•iel•… j’en oublie sans doute.