Clap de fin pour le Pully Live Festival
Bob Sinclar, Kadebostany, Nile Rodgers… Les grandes stars ne manquaient pas pour faire du Pully Live Festival une réussite. La météo et le cadre non plus, d’ailleurs.
Place du festival lors du concert de Bob Sinclar – © DAL-photos / David Wägli 
Le public était en feu Nazareth, groupe de hard rock écossais originaire de Dunfermline, fondé en 1968 
Enfant de la région, Bastian Baker, a réjoui tout le public présent, des plus jeunes aux plus âgés Le groupe Pegasus, de Bienne, une formation dirigée par Noé Veraguth (voix, guitare et piano)
Entre mercredi et samedi dernier, le nouveau venu sur la scène des festivals vaudois a investi le quai Milliquet. D’un côté, sur le parking du port, une impressionnante grande scène a accueilli les visiteurs payants, qui ont pu danser au rythme des soirées rock, électro ou pop. De l’autre, tout autour du petit train de Pully, des stands de nourriture et de boissons ont permis au festival Off de battre son plein. A côté du bar permanent de « La Générale », une scène Off y mettait de plus jeunes artistes en avant. Ils étaient des milliers à sauter dans le lac après une boisson bien méritée.
Dans un communiqué de presse, les organisateurs faisaient le bilan au lendemain de la clôture. « Né d’une volonté de créer un événement exclusif, accessible et ancré dans son territoire, le Pully Live Festival a relevé son pari : offrir une programmation éclectique dans un cadre exceptionnel, entre lac et montagnes et donner par sa scène Off une chance à de nouveaux talents. »
Plusieurs points noirs au tableau cependant : la file d’attente de 45’ pour une boisson a fâché les festivaliers qui ont raté des concerts pour se sustenter par 30 degrés. Surtout que bouteilles d’eau et autres boissons personnelles étaient à laisser à l’entrée. Quelques jours avant le lancement du festival, une offre « éclair », pour des billets à -25 % pour toute la billetterie, n’était pas pour ravir ceux qui ont acheté leurs billets au prix plein.
Si une prochaine édition n’est pas promise, il n’empêche que du côté de l’organisation, on insiste sur une réussite pour cette première édition. « Le résultat global, tant sur le plan financier qu’au niveau de la participation, atteint très clairement nos objectifs », explique Michel Marguerat dans le communiqué. « Le public, les artistes, les bénévoles, les partenaires : tous ont contribué à faire de cette première édition une vraie réussite, même si des améliorations restent à apporter et des erreurs de jeunesse à corriger. »
