Tempus fugit… Courrier manet…
ML | «La proximité d’un journal – local, régional ou national – reste un choix propre à la sensibilité et au mode de vie de chaque lecteur»… a-t-on pu lire dans l’éditorial du Courrier du 10 juillet sous la signature d’Arvid Ellefsplass. Journal international même, pourrait-on ajouter au propos de l’éditorialiste, puisque Le Courrier est lu en Ontario au Canada par une ancienne habitante d’Oron, restée dans la mémoire de ceux qui l’ont connue, Lily Deppierraz-Oulevay.
Or, ce dernier dimanche, Lily aurait bien aimé rejoindre les siens – une cinquantaine de descendants de la famille Oulevay – à Saint-Cierges. Eh oui, seulement voilà, le corps médical canadien, qui veille sur la santé cardiaque de Lily, s’est opposé à tout voyage en avion. Alors Lily – qui n’est jamais à court de solution – s’y est prise autrement. Elle a contacté et délégué une correspondante occasionnelle du Courrier pour se rendre à Saint-Cierges et transmettre de sa part ses salutations à sa famille réunie en l’occurrence à la ferme Oulevay. Mission accomplie et réussie en toute conformité par la soussignée au vœu de Lily.
Et, comme Le Courrier
sait parfaitement cultiver la proximité – qu’elle soit de quelques kilomètres ou d’une traversée d’Atlantique – formons à notre tour le vœu que ce numéro d’été 2014 soit la parfaite illustration du trait d’union entretenu par Le Courrier avec ses lecteurs et que – même si tempus fugit… – notre hebdomadaire préféré reste le lien irremplaçable et inaliénable voulu par son fondateur, Paul Campiche!