13 novembre
Pour ceux qui n’ont pas encore fait ce choix si personnel qui est celui de l’élu, le temps est à l’analyse de ses positionnements sur les sujets du moment, de ses prestations rhétoriques, ou plus simplement du choix de ses apparitions sur les réseaux dits sociaux. Lourde tâche pour ceux qui s’y prennent sur le tard et avec conscience, choix simplifié pour les partisans de la première heure.
Marie-Thérèse Porchet, née Bertholet, avait de manière désopilante, finalisé – et surtout simplifié le processus par ses propres mots : « il faut cocher ? … alors cochons ! »
Nous serons toutefois plus intelligents le 13 novembre.
C’est en soi, déjà une bonne nouvelle et un fait. Tout comme le fait que les statistiques de l’OFS ou de Sotomo ne sont qu’une probabilité calculée au temps T avec des tendances qui se déplacent aussi erratiquement que les étourneaux en automne au-dessus des vignes.
Dans l’After immédiate, avec ou sans champagne, une ribambelle d’analystes nous expliqueront pourquoi nous avons porté tel ou tel candidat au pinacle. Economie régionale, traditions, géopolitique des partis et influence des médias sur quelque sujet porteur seront scannés. Nous pourrons enfin parler intelligemment de politique à la machine à café le lundi 13 novembre. Encore une bonne nouvelle.
Pourtant, surtout, et en sous-jacence, se poursuit la question de la structure du pouvoir fédéral. Le monde a déjà changé ma bonne dame ! La réactivité des Chambres et leurs priorités appartiennent à un autre âge. Que nos Sages fédéraux ne soient que sept, rend plutôt hommage à un conte de Grimm qu’à un réalisme en lien avec la complexité de l’époque et de celles à suivre. La question structurelle est légitime et mérite d’être posée.
Ne dormons pas sur des lauriers déjà secs , votons !