Un peu de fierté
Après les pages spéciales publiées la semaine dernière qui dévoilaient aux non-mathématiciens l’année de nos 75 piges, c’est à mon tour de féliciter l’équipe.
J’aurais volontiers célébré 75 pigistes, mais nous n’en avons « que » 20, exemplaires ! A cela, s’ajoute deux journalistes. Le compte n’y est pas. Pourtant, à considérer la couverture des événements, le développement en profondeur des sujets d’actualité qui impactent notre région, les reportages sur place, on pourrait jurer qu’ils sont 75.
Le « mieux » est certes dans le viseur, mais la réalité est têtue. Il faut savoir faire avec nos ressources et notre énergie. Si l’effet paraît bluffant, nous le devons à nos lecteurs, et à leurs retours, bons et moins bons. Le Courrier a de la peine, mais il s’en donne. Le résultat est à la hauteur puisque les demandes s’accélèrent ; signe indéniable que la ligne éditoriale suivie correspond aux attentes.
A qui devons-nous le succès à cet âge de sagesse ?
J’ai une fierté discrète, celle de savoir à qui je dois la réussite de l’entreprise. Notre éditeur, dans son éditorial de la semaine passée, prétendait qu’il fallait être fou pour entreprendre une telle démarche en 1950. J’ajoute qu’il ne faut pas l’être moins en 2025 pour soutenir que la presse locale ne passera pas la main de sitôt. Je frise la démence sénile de croire encore au potentiel plumitif d’humbles scribes hebdomadaires.
Et je l’affirme ici, la vraie équipe du journal, sa colonne véritable, ce sont nos correspondants et journalistes qui la forment. Âme et cœur de votre information chaque semaine.
Je tiens formellement à rendre publique la fierté qui est la mienne. Au-delà du respect pour ces plumes qui suent parfois sang et encre pour rendre leurs textes dans les délais, je leur rends l’hommage qui leur est dû : Chapeau bas mes amis ! … et continuez.