Travaux supplémentaires entre Lausanne et Palézieux dés 2025
Si des cheminots s’affairent actuellement sur ce tronçon, d’autres interventions sont à l’étude. Pour les CFF, il s’agit d’augmenter le nombre de trains pour soulager cette ligne « très chargée.»
Véritable nœud entre la partie francophone et alémanique du pays, le tronçon Lausanne-Palézieux se voit accorder 53 millions supplémentaires de la part du Conseil fédéral pour améliorer sa sécurité et son système d’aiguillage. Une opération qui permettra d’accroître la présence des trains.
Meilleure correspondance
La volonté d’améliorer le rail dans cette partie du pays n’est pas nouvelle : « Cela fait plus de dix ans que le canton se bat pour que les CFF mettent en œuvre cette mesure », annonçait Nuria Gorrite, le 17 août dernier, soit au lendemain de l’annonce du Conseil fédéral. Pour la conseillère d’Etat vaudoise en charge des infrastructures, ces travaux sont bienvenus, car ils permettront d’améliorer les horaires, notamment pour les RER de la Broye : « Ces derniers ne seront plus en conflit comme c’est le cas aujourd’hui avec les trains venant de Berne ».
Le développement de l’infrastructure ferroviaire ZEB (suite du projet Rail 2000) intervient dans toute la Suisse. Pour faire circuler plus de trains sur la ligne Lausanne-Palézieux, on note l’adaptation de la signalisation, la création d’un nouveau poste d’enclenchement et la suppression de places de stationnement de trains. « La solution technique est désormais validée et le Conseil fédéral libère formellement l’argent prévu », précise la conseillère d’Etat.
Travaux à l’étude
Actuellement, la ligne Lausanne-Palézieux fait l’objet d’une opération d’entretien des voies. Pour un coût de 60 millions, ce chantier doit s’achever le 22 décembre prochain. Les travaux prescrits par le programme ZEB entreront en action d’ici deux ans sur ce tronçon : « L’objectif est de commencer en 2025, une fois la décision d’approbation des plans obtenue. Les travaux devraient durer jusqu’en 2027, sous réserve du protocole de mise à l’enquête et des autorisations de construire », détaille Jean-Philippe Schmidt, porte-parole des CFF.
En ce qui concerne l’impact sur les usagers du rail, celui-ci est en cours d’élaboration par les CFF, tout comme les diverses phases du chantier.