Surprises
Lutte suisse, Cully Jazz Estival, Jeux olympiques de Tokyo, Festival de Cannes, un peu de voile, un soupçon de pétanque, quelques balades concoctées par les enfants et même quelques secondes de chute libre, on peut dire que ça fleure bon les vacances et les activités annexes dans cette édition. Comme une envie de débrancher des sujets qui fâchent. Assez de la Covid, pas la moindre envie de convaincre un anti-vaccin, pas plus de désir d’évaluer les risques sanitaires qui vont immanquablement voir le jour après l’Eurofoot, Wimbledon, les fanzones, le retour des festivals. Que dire de la 5G, des blocages et complications engendrées par une votation malheureuse contre le mitage du territoire qui engendra la LAT, ou de la pollution par le plastique ou les pesticides de notre eau « si pure ». Ces informations anxiogènes sont pourtant de première importance pour qui veut connaître la marche du monde ou, plus prosaïquement, les débats et décisions locales. Même l’été promis nous fait faux bond. Une météo capricieuse qui nous fait dire qu’il n’a duré qu’un week-end et, en plus, que c’était le week-end passé ! Il y a de quoi plomber l’ambiance mais c’est mal connaître l’animal humain. Ces variations sont le piment de la saison. Impossible de planifier ne serait-ce qu’une grillade dans le jardin sans devoir rebondir dans l’improvisation. La résilience reprend sa place et les surprises nous forcent à nous détacher de notre routine quotidienne. Les petits bonheurs prennent soudainement une nouvelle saveur. La monotonie s’évanouit à l’apparition d’un coin de ciel bleu ou à l’aune du petit café du matin à la terrasse du Café du commerce retrouvé. Même le contenu de votre hebdomadaire s’en retrouve modifié et, comme si cela ne devait pas suffire, le contenant aussi. Vous pouvez désormais retrouver le « flash hebdo » de Georges Pop à écouter et à voir sur notre page YouTube. Cette mise en bouche vous permettra pendant votre déplacement du jeudi matin de connaître la teneur du journal que vous retrouverez le soir dans votre boîte aux lettres. Et comme si cela ne devait pas suffire, la chronique « la petite histoire des mots » devient elle aussi audiovisuelle. Qui n’avance pas recule , dit l’adage .