Puidoux – une matinée pour le Forestay
En ce vendredi 15 mars, les élèves de la classe 8P3 du Verney ont décidé d’aller nettoyer les rives du Forestay. Au lieu d’aller manifester, les écoliers ont préféré agir.
« Notre classe n’est pas restée sans rien faire. Nous avons pris nos sacs-poubelle à deux mains, tout comme notre courage, et nous sommes sortis, malgré la pluie et le froid, ramasser les déchets le long du cours d’eau. Nous avons, en tout, rempli 10 sacs de 110 litres! Il y avait du sagex, des cannettes, du carton, des bouteilles de vin et des objets en plastique. Nous sommes surpris par tous ces détritus! Cela montre qu’il faut absolument agir! Nous montrons l’exemple alors que c’est vous qui devriez nous le montrer! Nous voulons vous faire comprendre que ça ne sert à rien d’écrire, mais qu’il faut agir. Nous devons réparer nos erreurs tant qu’il est encore temps! En cours de dessin, nous avons étudié les conséquences du plastique. Beaucoup d’animaux en meurent et les plages sont remplies de ce matériau. Certaines de ces bêtes meurent étouffées ou intoxiquées, parfois même leur estomac est rempli de plastique et il n’y a plus assez de place pour qu’elles puissent manger.
Si on continue à trop polluer, la planète ne survivra pas. Il faut penser à l’impact que cela peut faire. La nature n’est pas une poubelle et est indispensable. Même si on a bourré une dizaine de sacs à ordures, on a l’impression de ne pas avoir réussi à tout évacuer les rives du ruisseau et, le Forestay, c’est juste un petit endroit pollué par rapport à la Terre. Donc, on prend conscience de l’ampleur des dégâts. Tout le monde est au courant de la situation, mais on ne fait pas grand chose. Vu toutes les publications sur les réseaux sociaux des gens qui sont allés manifester, nous pensons que notre action en est un bon complément. Il faut penser à l’avenir et à la santé de notre planète et de notre santé également! Laisser un monde propre pour nos futures générations.
Les mentalités sont en train de changer. Il faut sortir de la société de consommation et ainsi il y aura moins de déchets.
Il est indispensable de ne plus jeter mais de garder! »
Elèves de la classe 8P3 de l’école du Verney à Puidoux
Propos recueillis par Noémie Matthys, enseignante