Traditionnelles journées techniques

Plus de deux-cents pompiers, officiers et instructeurs, venus des quatre coins du canton, se sont succédé, les 4 et 5 septembre, au centre du village de Puidoux, pour les traditionnelles journées techniques organisées chaque année par la Fédération vaudoise des sapeurs-pompiers (FVSP) et l’Etablissement cantonal d’assurance ECA.

Cette « invasion » pacifique n’est pas passée inaperçue des habitants : le grand parking, derrière la maison de commune, avait été sanctuarisé, deux jours durant, pour accueillir les véhicules rouges frappé du no 118 ; une échelle automobile 30m avec bras articulé s’était installée à proximité de la « pergola des Amoureux », à côté de la fontaine, alors que divers locaux, dont la grande salle, avaient été réservés par les soldats du feu qui, en groupes, déambulaient par moments dans les rues, détendus et joyeux comme des écoliers.

« Jeudi, nous avons accueilli ici quelque 120 commandants de SDIS (Service de défense contre l’incendie et de secours). Ils ont été suivis vendredi par une centaine d’instructeurs », nous a expliqué le capitaine Sergio Dumas de la FVSP, maître d’œuvre, avec d’autres, de ces deux jours de formation, avant de préciser : « A quoi ça sert ? A nous tenir à jour, une fois par année, sur les procédures d’intervention et le nouveau matériel fourni par l’ECA. Cela passe par des classes théoriques, mais aussi par des ateliers pratiques, sur le terrain. »

Déjà l’année dernière,
ces journées techniques avaient eu lieu à Puidoux. « Nous les organisons deux fois de suite au même endroit. Après nous changeons. C’est pourquoi l’année prochaine nous serons ailleurs », nous a encore indiqué le capitaine Dumas pour qui tout s’est bien passé, dans une ambiance à la fois studieuse et bon enfant, en prenant soin de de ne pas déranger les habitants.

Rappelons que la FVSP est l’organe faîtier de tous les sapeurs-pompiers vaudois. Elle représente aussi bien volontaires, que les professionnels, les pompiers d’entreprise, ou les instructeurs. Toutes les régions et toutes les spécificités cantonales y sont représentées. Sa mission principale est de servir d’interface entre les instances cantonales et les soldats du feu.

Il faut savoir en outre que les appels d’urgence au 118 sont pris en charge par le Centre de traitement des alarmes (CTA-118),
qui est situé au siège de l’ECA à Lausanne. Vingt-deux opératrices et opérateurs y assurent une permanence jour et nuit, 24 heures sur 24.

Informations et contact

www.fvsp.ch

www.eca-vaud.ch