Pour une Suisse compétitive, pour nos emplois : oui à la RIE 3
Florence Gross | En février prochain, nous allons voter sur la réforme de l’imposition des entreprises (RIE III). Avec la RIE III, nous assurons notre compétitivité au niveau international en remplaçant le statut fiscal spécial des sociétés, de plus en plus controversé auprès de l’UE et de l’OCDE, par des instruments conformes aux normes internationales. Nous comptons actuellement en Suisse, près de 24’000 entreprises actives à l’échelle internationale qui bénéficient de statuts spéciaux. Ce système a porté ses fruits car ces firmes ont créé jusqu’à 150’000 emplois. Leur présence profite également à l’Etat car elles génèrent plus de 5 milliards de francs de recettes fiscales. Afin de maintenir la stabilité économique de notre pays, nous ne pouvons nous passer de ces entreprises, ni des emplois et des bénéfices qu’elles génèrent. Avec la réforme fiscale, toutes les entreprises seront imposées sur les mêmes bases. Les sociétés actives à l’échelle internationale paieront autant d’impôts, voire plus, qu’à l’heure actuelle, et les PME en sortiront renforcées. Certes cette réforme a un coût. A court terme, la Confédération perdra plus d’un milliard de francs de recettes fiscales par an, mais la refuser engendrerait des coûts à hauteur de 10 milliards, coûts liés entre autres aux pertes d’emplois et aux pertes fiscales si ces entreprises quittent le territoire helvétique. La réforme profitera également aux PME. En effet, elles travaillent étroitement avec les entreprises à statuts spéciaux qui leur passent de nombreuses commandes. Une place économique compétitive repose sur une collaboration fructueuse entre les PME et les grandes entreprises. De plus, les cantons auront la compétence de baisser les impôts sur les bénéfices, ce qui sera un avantage clair pour les PME suisses. Pour rappel, le peuple vaudois a accepté cette réforme au niveau cantonal à plus de 87% au niveau cantonal. La refuser au niveau Suisse, c’est la remettre en question et devoir renoncer aux compensations sociales qui y sont liées: hausse des allocations familiales, augmentation des capacités d’accueil des crèches et garderies, etc. Pour maintenir notre prospérité et compétitivité, je vous conseille de voter oui à la RIE III le 12 février prochain.
Florence Gross, Vice présidente du PLR Vaud, Conseillère communale à Bourg-en-Lavaux, Candidate PLR au Grand Conseil