Poubelle la vie
Force est de constater que certaines habitudes perdurent à travers les âges et les générations. Avoir vingt ans maintenant ou les avoir eu il y a quarante ans, rien n’a vraiment changé, sauf peut-être l’apparition d’un nouveau discours, contradictoire. Il faut reconnaître que savoir viser une poubelle relève de l’excellence sportive : toujours recherchée et jamais atteinte. « Je tire ou je pointe ? … je me tire ! », semble être devenu le nouveau leitmotiv. Pas une discipline olympique pour l’instant, mais qui sait… C’est un nouvel Art, peu d’action, beaucoup de belles paroles consensuelles. Le vendredi, défiler pour la planète, puis organiser une agape au bord du lac, pour finalement passer le week-end à abandonner ses « convictions » à même le sol, soir après soir. Triste conscience. De Belmont à l’ouest à Saint-Saphorin à l’est, Lavaux tout entier est concerné par ce phénomène. C’est du côté de cette dernière que vient une solution paradoxale, celle de réduire le nombre de poubelles pour éviter le débordement de déchets. Cette solution aurait pu être issue d’une étude anthropologique, mais il semblerait que ce soit le simple bon sens et la pratique qui ont permis d’arriver à cette conclusion. Une édition qui fait la part belle aux… poubelles, et qui lance l’appel à une prise de conscience cohérente. Une édition humaniste aussi, qui présente une vision inhabituelle de notre crise pandémique vu à travers les yeux de deux étudiantes de 11e des EPS Oron-Palézieux. Qui plus est, une enquête qui remonte dans le temps pour aller chercher, et comparer, la position de la femme juste avant, et après, leur droit de vote. C’est cadeau ! Elle est pas belle la vie ?