Penser nature, c’est la respecter
Gérard Bourquenoud | Même pour le plus prosaïque d’entre nous, la nature est d’une beauté incommensurable, pour ne pas dire un spectacle à ravir les yeux. Il fut un temps où elle grouillait d’animaux sauvages. Image d’un rêve ou d’un souvenir atavique qui ressemblait à un conte de fée, lequel n’existe plus de nos jours, du fait que l’espace naturel diminue chaque jour en Suisse. Il est en effet de plus en plus envahi par le béton des constructions, la multiplication des serres destinées à produire des fruits et légumes toute l’année, sans oublier les antennes 5G qui risque d’enlaidir les paysages. Pour ce qui est des déchets de toute sorte qui sont jetés dans la nature, les forêts et même en bordure des routes et autoroutes, l’éducation se doit d’être envisagée à l’école, afin de faire comprendre à la jeunesse, mais aussi à bon nombre de parents que leur environnement n’est pas une poubelle. Et pourtant les gens des villes se rapprochent de plus en plus de la nature et de la campagne. Ils participent même aux fêtes paysannes. L’exemple est donné par le brunch de la Fête nationale suisse où citadins et paysans réunis, font revivre avec fierté les bases morales et matérielles sur lesquelles la Suisse a été fondée. Il est vrai que l’on vit ici dans un pays qui a conservé le caractère de ses origines, où le passé et le présent se reflètent dans le paysage, dans l’homme, dans l’animal. Donc la nature se doit d’être respectée par tout un chacun, à la montagne comme en plaine. Et ce ne sont pas les agriculteurs et les vignerons qui me diront le contraire, eux qui la font vivre et produire pour nourrir tout un peuple.