Pas trouillard !
Jeu de mot, un peu facile je le concède, pour décrire ces femmes et ces hommes qui n’ont pas froid aux yeux. Même si le printemps est là et que les activités d’extérieur reprennent naturellement leur cours, il est important de souligner que, hormis deux semaines de trêve hivernale, les patrouilleurs ont fait la loi sur le chemin de l’école durant toute la période froide, pluvieuse, neigeuse et venteuse sans qu’aucun événement tragique n’ai perturbé ce ronronnement quotidien.
C’est une raison suffisante pour que votre hebdomadaire préféré leur rende un hommage sincère et chaleureux ! (pages 6 et 7)
Les patrouilleurs, vous les croisez tous les jours et pourtant ils travaillent dans l’ombre. Les remarquons-nous dans notre quotidien d’adulte besogneux ? Ils sont pourtant bien présents sur des tronçons de route parfois extrêmement dangereux à traverser aux heures de pointe. Si d’aventure, un patrouilleur devait être absent le scandale jaillirait immédiatement. « Une seule personne manque et le monde est dépeuplé » disait l’autre…
L’autre pourrait être l’enfant. Lui qui voit et qui connaît le patrouilleur souvent par son prénom ; Valdemar, Madeleine, Karlheinz ou Martine sont pour eux les avant-postes qui annoncent les retrouvailles avec les copains et… la reprise des cours. Ces enfants qui apprennent à lire et à écrire et qui n’attendent qu’une initiative des «plus grands» pour montrer de quoi ils sont capables… (page 4)
Numéro spécial s’il en est, votre hebdomadaire ne se contente pas de vous annoncer l’heureuse (?) nouvelle de l’heure d’été ce week-end, mais dédie surtout cette édition aux personnes que l’on croise mais qu’on ne regarde pas assez.
Patrouillard, je t’ai vu!