Opinions
Les Vert.e.s de Lavaux-Oron s’engagent pour notre climat
Murielle Kathari Lauritzen, Présidente des Vert.e.s Lavaux-Oron | Après leur assemblée générale de novembre 2021, les Vert.e.s de Lavaux-Oron ont déposé leur liste de candidates et de candidats au Grand Conseil vaudois le 24 janvier.
Ils reconduisent les deux députés sortants, Andreas Wüthrich et Pierre Fonjallaz qui ont fait un excellent travail pendant cette législature en défendant les valeurs vertes du mouvement.
A leurs côtés, cinq femmes et cinq hommes représentant toutes les parties du district. Aux profils riches et complémentaires, ils s’engagent à apporter un élan plus vert au Grand Conseil et à relayer les préoccupations des habitant.e.s de Lavaux-Oron.
Les défis de la nouvelle législature seront nombreux, notamment sur le plan climatique. Si ces défis dépassent certes les frontières cantonales, chaque décision politique (et personnelle) a un impact positif ou négatif. Il sera donc très important de faire les bons choix pour ne pas dégrader davantage notre environnement, mais aussi atteindre les objectifs de développement durable pour lesquels la Suisse s’est engagée.
La pression urbanistique, les pollutions atmosphérique, sonore et lumineuse sont des enjeux majeurs, surtout dans la partie plus urbaine du district. Les Vert·e·s de Lavaux-Oron continueront de lutter pour un développement mesuré et durable des zones bâties avec plus d’espaces naturels. Ils défendront un renforcement des fréquences des transports publics et le déploiement d’infrastructures de mobilité douce partout dans le district.
Le district a une importante vocation agricole avec son vignoble en terrasses au sud et les grandes cultures et l’élevage au nord. Les Vert·e·s Lavaux-Oron s’engagent pour que cette agriculture régionale soit respectueuse de la biodiversité et de la santé de toutes et de tous. A l’écoute des paysannes et des paysans, ils les soutiendront pour trouver des solutions pour une alimentation locale, diversifiée et de qualité. Des solutions où productrices et producteurs, mais aussi consommatrices et consommateurs y trouvent leur compte ; une solidarité entre ville et campagne.
Ces axes s’inscrivent dans les engagements des Vert·e·s vaudois·es pour le climat et la biodiversité. Leur engagement pour la durabilité ne s’arrête cependant pas là. Il est également nécessaire d’adopter des politiques innovantes pour plus de justice sociale et une économie plus durable et résiliente. Les candidates et les candidats vert.e.s de Lavaux-Oron sont déterminé.e.s à préserver notre planète avec les voix de leurs concitoyennes et leurs concitoyens.
https://vert-e-s-vd.ch/lavaux-oron/
Suppression du droit de timbre : nos entreprises méritent un grand oui !
Florence Gross, députée PLR, Epesses | Nous sommes appelés à voter prochainement sur la suppression du droit de timbre d’émission sur le capital propre, un sujet qui a pris des années à aboutir aux chambres fédérales. Un nom un peu barbare mais qui a pourtant de nombreux effets néfastes pour nos entreprises et qu’il y a donc lieu selon moi, de le supprimer.
J’ai l’impression que les entreprises en Suisse sont de plus en plus mises à mal par certains groupes politiques. Et je ne parle pas ici que des multinationales car le sujet qui nous préoccupe concerne bel et bien l’ensemble des entreprises dont nos PME. PME dont nous pouvons être fier dans notre district et dans notre canton. Celles-ci on en effet l’avantage certain de fournir des emplois et ceci, même en période de crise. Elles offrent également de la formation à nos jeunes; elles sont donc garantes de l’avenir. Convaincre la nouvelle génération que le travail peut être un plaisir, une vraie valeur et un facteur de motivation, voici un beau défi qu’affrontent courageusement nos entreprises!
Alors oui, il est temps d’abolir ce droit de timbre d’émission qui pénalise fortement ces entreprises. Il les empêche d’avoir des liquidités, condition impérative à leur développement. En effet, cet impôt est prélevé sur les capitaux propres alors qu’il a déjà été supprimé sur les emprunts, faisant du financement par endettement un avantage, ce qui semble totalement absurde.
Ponctionner ces capitaux propres par un impôt qu’on peut facilement qualifier de «relique du passé», c’est priver les entreprises de liquidités d’investissement. C’est freiner le développement, l’emploi et l’innovation.
Afin que nos entreprises, dont nos PME puissent à l’avenir garder la capacité à faire rayonner notre canton, je vous invite à voter OUI à la suppression du droit de timbre d’émission, tout comme le recommande le Conseil fédéral et le Parlement.
« Enfants sans tabac » Un oui sans réserve à l’initiative !
Monique Ryf, Députée PS, municipale et ancienne responsable de Pro Juventute Suisse romande | Les chiffres sont là, implacables: en Suisse, une personne sur 4 fume, soit 2 millions de personnes. Et la moitié d’entre elles fumaient déjà tous les jours avant 18 ans! C’est peu dire si le marché de la cigarette, y compris électronique, est prospère dans notre pays.
La publicité pour le tabac augmente la probabilité que les jeunes se mettent à fumer. L’adolescence est une phase de construction de l’individu qui se cherche et découvre des champs, parfois interdits. La tentative d’essayer, de faire la même chose que les autres du groupe ou alors justement de se démarquer est très tentante.
La vente de cigarettes à des mineur.e.s est interdite, tout comme l’alcool. Et pourtant les enquêtes des associations de consommateurs/trices montrent bien qu’il est relativement facile de contourner cette interdiction. Si, en plus, on continue à autoriser la publicité dans les points de vente, dans la presse – en particulier les journaux gratuits appréciés par les jeunes – ou sur internet ou encore avec le parrainage de manifestations nationales, ceci ne peut être que considéré comme un encouragement à fumer.
Les femmes en tête
Les raisons pour commencer de fumer sont multiples. Mais pour les femmes, les jeunes femmes en particulier, l’argument du contrôle du poids est souvent très fort, bien qu’inavoué. Fumer pourrait aussi donner une certaine contenance en public. De là à la dépendance, le pas est rapidement franchi. Et aujourd’hui les chiffres le montrent: il y a plus d’adolescentes et de jeunes femmes que de jeunes hommes qui fument de manière régulière. Les problèmes de santé qui peuvent surgir avec cette consommation apparaissent très lointains avant 20 ans…
Notre pays a déjà édicté certaines interdictions par rapport à la publicité pour le tabac. Radio, télévision, échantillons gratuits: ça, c’est déjà banni. Par contre, les affiches publicitaires, lors de grandes manifestations y compris sportives (quel paradoxe!), le parrainage, les annonces dans la presse et les publicités sur internet, tout ceci est encore autorisé! En cela, la Suisse est un des pays les plus permissifs en Europe en matière de publicité pour le tabac.
La santé des enfants et des jeunes doit être protégée jusqu’à ce qu’ils aient la compétence de se protéger eux-mêmes. Pour toutes ces raisons, je soutiendrai le OUI à l’initiative populaire «Enfants sans tabac» lors de la votation du 13 février prochain!