Opinion
A propos de l’édito du 16 septembre 2021

François Junod, Forel (Lavaux) | Cet édito juge les non vaccinés (dont je suis) en décidant pour eux ce qui les motive. Dans la panoplie de tares dont Monsieur Ellefsplass m’affuble, il oublie d’écrire que « je suis un irresponsable et n’ai pas d’égard pour la santé des autres ». Je crois encore vivre dans un pays démocratique et évolué, je suis donc content de payer, au travers de mes impôts, un vaccin à ceux qui en ressentent le besoin, sans juger personne. Mais je constate que 99% des vaccinés se gargarisent de l’avoir fait « pour protéger les autres », alors que peu l’ont vraiment fait dans ce but. De plus, si l’on regarde autour de nous, les faits (par exemple, en Israël) devraient commencer à faire réfléchir les vaccinés, mais qu’ils se rassurent : si un jour ils doivent être soignés à grands frais contre les effets dévastateurs de leur vaccin, je ne serai pas de ceux qui diront : « puisqu’ils ont voulu se vacciner, qu’ils en assument les conséquences ». Voici comment le « rebelle de pacotille-gamin gâté-endormi » que je suis voit les choses : Avec tout ce qu’on a entendu ces 18 derniers mois, ce ne sont pas des girouettes plus affolées que celles du Cap Horn en pleine tempête qui vont me dire comment traiter mon système immunitaire, et plus on me prend pour un con, plus je me méfie. Je suis libre de choisir de mourir de la Covid plutôt que du vaccin. Mes directives anticipées stipulent clairement que, vu mon âge et quoi qu’il m’arrive, ma route se terminera avant la porte d’entrée des soins intensifs; je fais donc preuve de plus de générosité et de respect d’autrui que bien des donneurs de leçons. On sait que le virus se transmet autant entre vaccinés qu’entre non vaccinés. Comme je n’ai pas pour habitude de me jeter sur les gens pour leur rouler des patins, je ne suis pas plus vecteur de virus que ceux qui, se croyant protégés, s’agglutinent dans les foules ou sur les plages sans protection aucune. A moto, je n’exige pas la fermeture des routes pour ma protection, qui veut se protéger, se protège soi-même. Pour moi, n’en déplaise à une certaine gauche, bombarder mon système immunitaire de vaccins ne servirait qu’à le rendre paresseux à l’image de la générosité des services sociaux et caisses de chômage qui finit par rendre paresseux des travailleurs qui ne l’étaient pas auparavant. J’ai eu rougeole, varicelle, oreillons, coqueluche, et COVID. Pourtant mon dernier jour de lit date de 1996. Je n’utilise jamais de crème solaire et on me promet depuis plus de 40 ans un mélanome. J’attends toujours tous les problèmes que l’on m’a prédit, et comme je partage l’idée « live fast, die young », force m’est de constater qu’à 64 ans le Seigneur s’est montré généreux en matière de «mourir jeune». La nature fait beaucoup mieux le travail que les pharmas qui vendent des illusions de vie éternelle et elle décidera de ma mort avant mon entrée en EMS je l’espère, sinon je ferai le nécessaire en temps voulu sans rien donner aux pharmas ni exiger de la société, à moins qu’un ayatollah du vaccin se charge du travail après m’avoir lu. Il sera acquitté puisqu’ayant agi pour une cause honorable…