Le Pumptrack Tour s’arrête à Oron
Jusqu’au 30 octobre, la piste mobile cantonale prend ses quartiers sur le parking du Centre sportif d’Oron-la-Ville. Une volonté communale qui a notamment été possible grâce à l’organisation romande pour l’intégration et la formation professionnelle (ORIF).

Son nom est issu de deux mots anglais : « Pump » pour pomper, et « track » pour circuit
Virages relevés et bosses sont désormais accessibles pour tout engins non motorisés. Que l’on soit muni de deux-roues comme les vélos et les trottinettes ou de quatre roues comme les skateboards et les rollers, le pumptrack est ouvert à tout un chacun : « Les amateurs de glisse peuvent profiter gratuitement de ce circuit de 8 heures du matin à 20 heures », détaille Jean-Pierre Gallet, responsable du Centre sportif.
Construit par des apprentis
Ce n’est pas un hasard si le canton a fait l’acquisition d’un pumptrack mobile : « 2022 était l’année du vélo », précise Romain Richard, municipal en charge de la culture et du sport à la commune d’Oron. « Le succès rencontré a été tel, que l’Etat a décidé de jouer les prolongations ». La version 2023 a séduit les autorités communales pour plusieurs raisons. Hormis le fait de proposer ou de faire découvrir un nouveau loisir à sa population, le projet permet d’intégrer des apprentis en réinsertion professionnelle. Chapeauté par l’ORIF (Organisation romande pour l’intégration et la formation professionnelle), ce sont une dizaine de personnes qui œuvrent dans l’installation du pumptrack dans diverses communes : « Nous nous occupons d’une dizaine de jeunes en apprentissage dans notre atelier logistique », relève Jérôme Maudry, maître socio-professionnel à l’ORIF.
« Le succès rencontré a été tel, que l’Etat a décidé de jouer les prolongations »
Romain Richard, municipal
Pour l’équipe logistique venant de Bulle, la plus grande difficulté réside dans le transport des quatre tonnes de matériel nécessaire pour la réalisation du circuit : « Nous avons effectué cinq trajets hier avant de nous consacrer au montage des éléments ce matin ». Une construction qui devient au fur et à mesure des plus aisées, puisque Jérôme Maudry et les apprentis en réinsertion professionnelle sont déjà à leur neuvième déménagement : « Le pumptrack était à Crissier durant tout le mois de septembre ».
Après Oron, le circuit poursuivra sa route à Saint-Sulpice avant d’être rangé pour la période hivernale. Mais d’ici le 30 octobre, il sera possible de profiter de l’été indien et des sensations de glisse en parcourant les 66 mètres de l’installation.

