Reprise des campagnes politiques en vue des élections fédérales, reprise des embrouillaminis financiers et bancaires, reprise du Sars-CoV-2 par son variant Omicron/Eris, reprise de la canicule, reprise scolaire, et comme pour accompagner les enfants sur le chemin de l’école, reprise des activités. Un retour aux réalités pures et dures, les pieds bien sur terre, mais la tête encore un peu dans les nuages.

C’est l’heure de l’appel. Tout le monde est de retour… on peut (re)commencer.

Non pas que ces thématiques aient disparues le temps d’un été, l’école recommence pour tout le monde. Le rythme de notre société est ainsi fait que lorsque nos têtes blondes sont dispensées de leurs obligations scolaires, il devient difficile de conjuguer activité professionnelle avec trêve scolaire. Dont acte, le monde entier adopte le rythme de l’enfant. Curieusement, il ne viendrait à personne de questionner les congés payés, adoptés de haute lutte pourtant…

Ce grand redémarrage reste pourtant à l’image d’un autre rendez-vous annuel, le nouvel-an : la foi un peu naïve d’une renaissance, d’un monde changé et d’une remise à l’heure des pendules. Ce besoin récurrent chez l’humain de se dire que le temps arrangera tout… triste désolation que de constater qu’au retour des vacances la chambre de votre adolescent n’est toujours pas rangée. Constat suivant : le temps ne fait rien à l’affaire.

Il n’y a pas eu de Grand remplacement en notre absence, mais le grand redémarrage est bien en cours. C’est donc avec plaisir, et avec une énergie renouvelée que votre hebdomadaire s’en fait l’écho autant côté lac que côté plateau dans cette édition de la rentrée. Les grandes thématiques politiques, financières, climatiques, de santé ou sociales évoquées plus haut auront leur poids dans nos pages bien sûr, mais en temps et heure et de manière locale, bien de chez nous. 

Bienvenue chez vous !