Image d’antan
Le colleur d’affiches d’une époque

Gérard Bourquenoud | Le colleur d’affiches des années 30 parcourait des dizaines de kilomètres à vélo en ville et même à la campagne avec son bidon de colle et son échelle, car à cette époque la publicité était collée aux murs de certains bâtiments qui avaient une façade plus ou moins lisse ou des panneaux de bois qui se trouvaient à une certaine hauteur pour éviter qu’elle soit déchirée par des gens malveillants. Cet emploi considéré comme un métier, sans diplôme ni expérience professionnelle, offrait du travail à ceux qui n’avaient pas de profession.
Pour ce faire, le colleur d’affiches était formé durant un mois pour éviter qu’il ne tombe de l’échelle et pour connaître les produits à utiliser selon les surfaces réservées à la publicité, tels que les panneaux urbains et les murs, en respectant les règles de sécurité et les impératifs des sociétés d’affichage (propreté, qualité, efficacité commerciale). Une activité qui exigeait malgré tout la confiance de l’employeur à l’égard de son colleur et vice-versa, afin que les affiches publicitaires destinées aux commerces, agences de voyages, marché de l’automobile et j’en passe, attirent l’attention du public. Depuis des décennies, le colleur se déplace en voiture et son travail est grandement facilité par les panneaux d’affichage qui sont à portée de main dans les rues des villes et villages.