Hôtellerie, restauration et tourisme pas encore sortis de l’auberge !
Gérard Bourquenoud | Il est vrai qu’avec cette pandémie, nous ne sommes pas encore sortis de l’auberge! Ce qui veut dire que le tourisme comme la gastronomie, les hôteliers et les restaurateurs vont vivre une nouvelle année qui ne semble pas très prometteuse pour les affaires. Ils sont contraints de se serrer les coudes pour tenir le coup durant la fermeture des établissements publics. Notre pays compte à l’heure actuelle plus de 21’000 restaurants qui, au quotidien, restaurent près de trois millions de personnes, ce qui représentent une richesse nationale annuelle de plus de 20 milliards de francs. Le nombre d’employés dans ces secteurs dépasse les 210’000, sans oublier les milliers d’apprentis qui vont assurer la relève. Le tourisme peine aussi depuis une année et ne peut espérer une amélioration au cours de ce premier trimestre, à moins que les tests soient efficaces pour tous ceux qui se présentent à la frontière suisse par le train, l’avion et la voiture. Un véritable travail de fourmi qui ne laisse personne indifférent. Après l’épreuve du printemps dernier, tout ce monde de l’hôtellerie et de la restauration a été forcé de mettre à nouveau la clef sous la porte le 27 décembre en raison d’une seconde vague qui n’est pas encore maîtrisée. Quelle chance que la population suisse fait preuve d’une discipline exemplaire dans le dessein d’enrayer cette épidémie qui a trop duré et qui va encore se prolonger l’an prochain. Ce qui est en revanche réconfortant, c’est que le vaccin arrive dans notre pays, d’abord pour les personnes âgées et à risques, ainsi que les soignants. Il est évident que tout le monde ne pourra être immunisé en l’espace de six mois, donc dans l’attente, tout un chacun se doit de prendre ses responsabilités en respectant les règles de l’Office fédéral de la santé.