Hockey-sur-glace – Kevin Pasche, l’enfant du pays, brillant portier du LHC
C’est sa première année en tant que premier gardien du club lausannois, et on peut dire que sa performance ne passe pas inaperçue. Au moment de l’écriture, il affichait déjà 6 blanchissages (matchs sans encaisser de buts). Bilan de mi-saison avec le Mézièrois

Quel regard portez-vous sur la saison jusqu’à maintenant ?
Très positif. J’ai commencé premier gardien, je devais confirmer ma première année et mon statut de premier gardien, et ça c’est plutôt bien passé jusqu’à maintenant. Bien sûr, il y a eu des hauts et des bas, comme pour tout le monde. C’est là qu’on teste son mental, ses ressources, qu’on doit faire quelques ajustements. Et finalement, j’ai pu bien rebondir, alors tout roule bien pour l’instant.
Comment vous vous préparez avant un match ?
C’est souvent la même routine. On a rdv 2h avant le match, je vais faire un peu de vélo, après on a la vidéo, on joue au foot en équipe. Puis je fonctionne sur la règle des 20/20/20. Je prends vingt minutes pour jouer avec mes coéquipiers, vingt minutes pour m’échauffer personnellement et vingt minutes pour m’équiper. Je fais de l’échauffement d’explosivité, je réveille mes yeux, affûte ma vision. Ça m’aide de revenir aux bases, de ne pas regarder trop loin.
Quelles ont été vos plus grandes fiertés jusqu’à maintenant dans cette saison ?
Le match contre Zurich, qu’on a gagné 2-0 à la maison. C’était un super match. Il y a aussi eu celui contre Bienne, qu’on a remporté aux penaltys. C’est toujours un très bon sentiment de se retrouver avec les coéquipiers et de fêter ça dans le vestiaire. Mais j’ai une approche
différente cette année. Mon objectif c’est les play-offs, d’aller chercher un titre. Alors après les matchs qu’on gagne, je suis content, mais j’évite d’avoir un excès de confiance. Je reste sur terre après les victoires, il y a toujours un nouveau match qui arrive.

Et la fatigue, ça va ?
Oui, ça va. Un peu fatigué, mais j’apprends à enchaîner beaucoup de matchs, avec la fatigue, les entrainements, etc. C’est ce qui fait la force de certains gardiens, comme Särteri à Bienne ou Berra à Fribourg. Ils ont appris à gérer beaucoup de matchs. C’est un apprentissage.
C’est quoi les prochaines étapes ?
Les play-offs. Bien sûr, l’équipe suisse est dans ma tête, ça a toujours été un de mes objectifs. Donc le jour où on m’en donnera l’occasion, il faudra que je la saisisse. On verra quand ça arrivera, je suis encore très jeune. Il y a un tournoi en Suède en février, j’aimerais bien y participer. Mais à court terme, il faut terminer les 16 prochains matchs. Puis les play-offs. Il faudra aller match après match, série après série.