Enfin Malherbe vint
Pierre Jeanneret – Autoédition
Milka | L’âge venant, même à petits pas, Pierre Jeanneret a souhaité exhumer de l’oubli un certain nombre de textes de caractère littéraire qu’il avait écrits, pour la plupart, dans les années 1960 et 1970. Certains ont été publiés, d’autres pas. Il a tenu à rendre hommage à Franck Jotterand, grand journaliste à la tête de la prestigieuse «Gazette littéraire», qui n’avait pas hésité à y accueillir les écrits du jeune auteur qu’il était. A l’époque, il se piquait de littérature et il crut un instant à sa vocation d’écrivain. Certes le ridicule ne tue pas selon lui, mais il mesura assez vite ses limites et la vanité de cette ambition. C’est alors qu’il s’orienta vers une autre voie et devint par étapes historien. Dans ce domaine, il a écrit une bonne douzaine de livres, dont une thèse universitaire et deux travaux d’ethnographie rurale, ainsi que plusieurs dizaines d’articles spécialisés, sans compter les centaines d’articles plus brefs et comptes rendus publiés dans divers journaux et revues, surtout depuis qu’il est à la retraite. Même si cette activité constitua, avec son enseignement au Gymnase, l’essentiel de son activité depuis des décennies, il n’en est pas question ici. Cela étant dit, son goût pour la littérature ne tarit point avec la cessation de ses travaux de création. Il garda, pendant toute la période de son enseignement, une classe de français: faute de créer lui-même, il tenta d’ouvrir l’esprit et le cœur de ses élèves à la création des autres. On trouve dans ce recueil trois genres de textes assez différents. D’abord cinq nouvelles: puis quelques poèmes et textes que Pierre Jeanneret qualifie lui-même de «prose poétique»; enfin un certain nombre d’essais de caractère littéraire, artistique ou culturel. Il tient à préciser que la plupart des textes ont subi de légères modifications lors de leur collation en vue de ce recueil: il s’agit essentiellement de retouches de caractère stylistique, dans l’esprit d’une plus grande sobriété dans le langage. Si on lui demande quels sont ses écrivains préférés, il citera en poésie Joachim du Bellay, Verlaine et Rimbaud. Et en prose Louis Aragon, aux romans duquel il a consacré en 1969 son mémoire de licence, mais aussi Zola, Maupassant et Georges Simenon. Trouvera-t-on dans les quelques écrits qui vont suivre des allusions, des références à ceux-ci, voire des parentés? Il croit cette hypothèse improbable, mais ses lecteurs et lectrices en jugeront eux-mêmes… Pierre Jeanneret publie régulièrement des chroniques sur l’art, plus principalement la peinture qu’il affectionne dans les colonnes de notre journal (voir page 12.). Pour obtenir son recueil, vous pouvez le commander par courriel: jeanneret.p@bluewin.ch ou par tél. au 021 / 728 78 93.