Elle a trouvé sa voie
Karoline Sandoz | Décidément, rien ne l’arrête Maya. Deux podiums sur deux courses en deux jours, et cela à une semaine de l’Inferno, elle carbure fort et à ce rythme les prochaines compétitions vont être encore plus impressionnantes. Car à force de gagner, il faut par la suite conserver son titre. Entre la course Chaplin de samedi et le triathlon de Vevey du dimanche, ce sont donc 48 kilomètres, dont 11 pour la course Chaplin, que Maya Chollet a parcourus en 48 heures. Deux belles épreuves où elle a appliqué un mental et une condition physique irréprochable, et dans lesquelles elle a su une fois de plus montrer sa détermination. Chapeau Maya…
Mais Maya Chollet va entamer un tout autre nouveau défi prochainement. Au mois d’octobre, elle va commencer son stage de deux ans à Genève à la tour TSR en tant que journaliste. Un nouveau challenge, mais cette fois professionnel.
Alors comment Maya va-t-elle concilier compétitions et emploi? Fera-t-elle moins de courses? Va-t-elle continuer à s’entraîner dans notre région? Toutes ces questions nous les avons posées à Maya autour d’un café, au pas de course…
KS: Bonjour Maya, comment ça va? Vous avez l’air un peu stressée?
MC: (sourire) Non, j’ai perdu une amende qui était sur mon scooter en venant, je devais rebrousser chemin pour la retrouver…
KS: Bravo pour ce week-end et un grand bravo aussi pour votre contrat à la TSR. Alors expliquez-nous, en quoi va consister cet emploi exactement?
MC: Je rejoins une équipe de tournage pour faire des reportages pour des émissions comme ABE, Temps Présent et bien d’autres. Pendant les deux prochaines années je serai employée à la tour TSR où nous devrons investiguer pour les sujets, mais aussi en formation pour obtenir mon diplôme de journaliste RP.
KS: Donc vous allez être pas mal sur le terrain aussi. Comment allez-vous faire pour vous entraîner? Est-ce qu’on vous verra moins en compétitions?
MC: Non, je ne lâcherai pas la compétition, mais, le travail avant le sport. Comme quand j’étais à l’école, c’était toujours les études avant le sport et je m’y tiens. A Genève, il y a d’excellents clubs de triathlon et la piscine est à 100 mètres de mon lieu de travail. Il est vrai que je cherche à déménager sur Genève, les allers-retours quotidiens ne me permettront pas de m’entraîner à la course comme maintenant. Donc vous me verrez courir souvent sur les bords du lac Léman… houps pardon, je voulais dire le lac de Genève…
Un grand merci à Maya et tous nos vœux de réussite pour sa nouvelle carrière professionnelle.
Maya continue ses compétitions et va défendre pour la septième fois son titre samedi prochain à la Gemmi Triathlon, au départ du lac de Géronde à Sierre pour une course de 2,9 kilomètres.