Dis mon ami… c’est quoi le stress ?
Non, le sport ne doit en aucun cas être le terreau de cet état…
Pierre Scheidegger, Panathlon-Club Lausanne | A ce qu’il paraît, ou il est dit, que c’est la résultante d’un état de perturbation provoquée par une agression!
Aie!
Tout en pensant que ce mot ou pathologie pourrait découler de notre société actuelle, que vient faire… le stress sur la planète sport? Il est vrai et l’avouer, que la fin du vingtième siècle a vu éclore bien des expressions nouvelles en tout domaine. Le mot «stress» en fait partie! Est-ce une mode? Une nouvelle forme d’existence en provenance d’une pseudo importance? C’est une question?… non plutôt un sujet à réflexion! Il faut cependant l’avouer… juste qu’il existe!
Le sport ne s’hérite pas…
Le sportif, la sportive doivent apprendre à vivre par et dans leur corps. Cela se conquiert par un bel apprentissage! Alors pourquoi implique-t-on ces derniers dans une espèce d’antichambre de pires maux pouvant provoquer des troubles… ne pouvant que les desservir? Cette question est quelque peu provocatrice, mais pas si éloignée de la réalité tout en restant relative. Combien de sportifs avouent «avoir la boule au ventre» en entrant sur une pelouse, une patinoire, une piste d’athlétisme? Etonnant, même s’il paraît que le stress est un phénomène naturel et utile, alors qu’il est reconnu que ce dernier est également… une agression de l’organisme par des agents physiques, psychiques, émotionnels, pouvant entraîner certains déséquilibres assez graves sur l’individu. Ce n’est pas le but recherché du sport… même de haut niveau! Tout sportif avant une compétition est, et c’est normal, concentré, attentif… presque comme un chat qui guette une souris. De principe… il devrait être calme, situation qui ne peut qu’améliorer ses capacités physiques… soit ses résultats. Essayons de se figurer un cavalier hyper nerveux, stressé lors d’une finale de Jeux olympiques ou d’un Championnat du monde. Jamais, il n’atteindra le podium, son cheval en ressentira immédiatement son état d’âme!
Alors pourquoi… le stress?
Est-ce la mainmise sur le, la sportive d’une volonté extérieure? D’obligations pécuniaires? De directives n’impliquant «que» le résultat? Des medias? De l’orgueil ou du vedettariat? C’est assez troublant, il faut le reconnaître, tout en sachant que même avec toutes les facilités que l’on offre aujourd’hui à la jeunesse désirant pratiquer un sport à tout niveau, cette dernière est immanquablement tributaire de la société actuelle dans laquelle elle vit, ne laissant à personne une liberté totale. Alors? Le sport implique-t-il également ce fléau que représente l’angoisse de la non réussite désignée… par stress? Réussite souvent promise de façon artificielle par des apports extérieurs, parfois impossible à réaliser? Non, le sport ne doit en aucun cas être le terreau du stress… A méditer!