C’te tiaffe !
Si j’étais Gaïa, Mère Nature, agressée par ces humains qui se comportent comme un virus, je ne choisirais pas d’autre réaction que celle que nous subissons. Par phases excessives, je soufflerais le chaud et le froid avec amplitude. Cela, à seule fin de faire comprendre à ces parasites qui est le maître à bord.
Alors qu’il a été défini que nous sommes bien entrés dans l’ère de l’anthropocène, période où « l’invité » fait des dégâts plus rapidement que l’hôte n’a le temps de les réparer naturellement, une prise de conscience bien tardive se fait jour. Cette même conscience que les peuples anciens pratiquaient au quotidien, en ne prélevant que le strict nécessaire de la terre nourricière, et qui plus est, avec gratitude.
Cette conscience tardive revient sur les sentiers de ces peuplades, avec la certitude de ne faire qu’emprunter leur lieu de vie et leurs ressources aux rejetons à venir, assurant ainsi une pérennité aux petits d’Homme. Ce système de vie locale a ensuite subi les grandes conquêtes, une pensée unique, un système d’échange monétaire puis l’ère industrielle. Cette nouvelle façon de vivre est réactualisée et renforcée avec la numérisation globale des échanges.
Actuellement, il est question de seuil, de ne pas dépasser une certaine limite de réchauffement climatique… il est question de protéger la Nature. Cela me laisse songeur et m’amène à citer Michel Audiard : « Quand les types de 130 kilos disent certaines choses, les types de 60 kilos les écoutent ». Avec 60 kilos tout mouillé, qui suis-je pour prétendre assurer la protection du malabar ?
Reste-t-il du temps avant que Gaïa ne se secoue et ne se débarrasse de ses puces ?
Avec une moyenne de vie de 85 ans dans nos contrées « civilisés » (chiffre non sourcé) nous ne sommes que « Poussière d’étoile ». A cette échelle nul besoin d’un dessin pour comprendre que la Nature n’a aucun besoin de nous. Ce n’est pas le monde qui meurt, c’est une des espèces qui la peuple, la nôtre.
Il fait chaud , non ?