Courrier de lecteurs
Qu’on se le dise…
Un amoureux déçu, Puidoux | Après plusieurs entretiens téléphoniques avec la direction générale du territoire et du logement cantonal ainsi que la police des constructions, urbanisme et commission de salubrité de Puidoux, dans la seule intention de mettre ma situation en conformité vu que depuis le 1er janvier 2025, je suis à la retraite.
Sujet : construction d’un couvert à voiture en bois de trois places fixé par vingt-quatre vis sur le mur existant de la place de parc.
En sa séance du 16 avril 2013, en vertu de l’article 111, de la loi sur l’aménagement du territoire et des constructions (LATC) contre un émolument de cinquante francs plus copie à l’ECA pour assurer le couvert en cas d’incendie, jusque-là tout est parfait.
En 1971, mon père a eu l’autorisation de faire un garage au même endroit. Mais les énormes frais engendrés par la rénovation de notre maison familiale et le taux hypothécaire de 6.75 % n’ont pas permis de construire ce garage. A mon père de dire en ce temps-là « tu le feras toi-même plus tard ».
Actuellement, vu que je suis retraité, je voulais juste régulariser ma situation pour mes deux filles et moi-même. Voilà plus de dix ans que mon couvert, assurance ECA comprise est construit avec électricité, évacuation des eaux de pluie, juste parfait. Le tout pour une somme pas loin de trente mille francs.
Bref ! Il y a quelques années le canton a classé ma maison comme bâtiment agricole, terrain compris, soit plus d’un tiers de sa valeur. Si je décide de vendre ma maison, je ne peux la vendre qu’à un agriculteur de la région. Je décide donc pour revaloriser mon patrimoine depuis 1939 dans la famille, de sortir de la loi du droit fédéral rural (LDFR). Croyant qu’en tant que propriétaire, j’avais pris soin de tout faire comme il faut, que j’étais à l’abri de tout, et bien non ! Donc, si je veux sortir de la LDFR, un couvert non cadastré par l’état égale un couvert démonté.
Aucune, je dis bien aucune possibilité de faire autrement, la loi, c’est la loi, informez-vous…
Pour conclure, malgré toute la bonne volonté de mes interlocuteurs de l’Etat de Vaud, de la commune de Puidoux que je remercie et vous chers
lecteurs, qu’on se le dise…