Brèves
Les prix de l’énergie flambent avec la guerre en Ukraine
Thomas Cramatte | L’offensive russe en Ukraine a fait grimper le prix des matières premières. Si le baril de pétrole a atteint un de ses plus forts taux avec 130 dollars le 8 mars dernier, le gaz naturel n’est pas en reste. Jusqu’à présent, les fournisseurs de gaz en Suisse se voulaient rassurant, mais au vu de l’évolution de la guerre et de l’impact de cette dernière sur les marchés boursiers, les tarifs pourraient être revus à la hausse : « Aucune décision n’a encore été prise, mais des discussions auront lieu dans les prochains jours, ou prochaines semaines à ce sujet », précise Philippe Petitpierre, président et délégué pour la société Holdigaz SA.
Mercredi 23 mars, Vladimir Poutine annonce que le Kremlin n’acceptera plus de paiements en dollars ou en euros pour la livraison d’hydrocarbure. Le chef de l’Etat russe exige que tous les paiements soient effectués en roubles pour les pays ayant instauré des sanctions économiques à l’encontre de la Russie. D’après le Centre for Research on Energy and Clean Air (CREA), les pays européens ont acheté pour plus de 10,6 milliards d’euros de gaz à la Russie depuis les premières frappes aériennes contre l’Ukraine le 24 février dernier.
Depuis cette date, la crainte que la Russie stoppe toute exportation de gaz a été évoquée. D’après les professionnels du secteur, ce scénario n’aurait pas d’impact majeur en Suisse et en Europe de l’ouest à court terme. « Les gaziers ont jusqu’à fin septembre pour trouver des solutions si la situation de l’approvisionnement par l’est se dégrade encore », détaille Philippe Petitpierre.
Danger d’incendie de forêt
bic | En raison d’un déficit de précipitations marqué, combiné à des températures élevées, le danger d’incendie de forêt est désormais fixé au niveau 2 (limité). La situation requiert dès lors une grande prudence lors d’activités en plein air impliquant des feux en forêt et à proximité.
Les températures élevées en journée, associés à des épisodes venteux (bise et foehn), ont notamment contribué à assécher la litière forestière et à la rendre facilement inflammable. Sans précipitations significatives, le degré de danger est appelé à augmenter à court terme.
Il est toujours possible de faire des feux en forêt et à proximité, mais uniquement sur les foyers officiellement désignés.