Bourg-en-Lavaux – Les élus acceptent la réfection des équipements liés à sa station d’épuration
Conseil communal du 11 octobre

Thomas Cramatte | Les deux installations liées au nettoyage des eaux communales sont gourmandes en matière d’énergie. Une étude achevée en 2020 révèle que le bâtiment de la STEP et celui de la STREL peuvent réaliser une production d’énergie renouvelable. Sous forme de panneaux photovoltaïques disposés en toiture, le premier préavis de ce rendez-vous du 11 octobre est accepté à une grande majorité. « Il est important de bien placer cette dernière phase dans le contexte général », renseigne le rapporteur de la CoFin. « Les investissements qui sont ce soir demandés sont conséquents, mais nécessaires. Ils constituent un message important en renonçant à l’énergie fossile ». On note également divers travaux afin de pérenniser les installations, pour un coût total de 2’174’000 francs. En ce qui concerne la problématique des micropolluants, la commission des finances a longuement étudié la question. « Il serait possible d’installer un système de traitement, mais plusieurs éléments constituent un motif de renonciation pour cette installation », précise Olivier Veluz. D’une part, le coût pour traiter les micropolluants représente un montant d’environ 500’000 francs. La commune de Bourg-en-Lavaux n’est pas tenue d’installer ce type de traitements, et ne reçoit en l’occurrence pas de subvention (seules les communes de 24’000 habitants peuvent recevoir une subvention de 75% du coût d’investissement). « Les technologies actuelles pour ces traitements ne sont pas encore vraiment au point », ajoute le rapporteur de la CoFin. « Certaines de ces techniques créeraient même des substances cancérigènes ». La Municipalité avait par ailleurs insisté sur le fait d’investir sur le réseau d’eau se trouvant en amont de la station d’épuration : « Afin d’optimiser l’efficacité de cette station », souligne Olivier Veluz.
Impôts 2022
La devise « On prend les mêmes et on recommence » est de rigueur en ce qui concerne l’arrêté d’imposition 2022. Avec un taux actuel à 62.5%, les comptes communaux se sont avérés meilleurs que budgetés. Ces derniers ont même été bouclés avec un excédent de 197’165 francs. « La marge d’autofinancement est positive d’environ 2,4 millions de francs, soit une dépense nette d’investissement de 58% », informent les documents du préavis. La commission des finances invite la Municipalité à accompagner le programme de législature d’un programme d’investissement et d’une planification financière. « Tous les taux sont identiques à ceux de 2021 », énonce la rapporteuse de la CoFin, Anne Baehler Beck. Le groupement du parti Socialiste et Indépendants de gauche demande également à la Municipalité de tracer les lignes d’un plan financier et de législature dans les plus brefs délais. « Mais également de prévoir une augmentation de la part communale d’imposition pour l’année prochaine. Car si nous acceptons ce traité d’imposition, nous sommes néanmoins conscients de l’importance de communiquer clairement et d’apporter une image globale de l’utilisation de la contribution de chacun », explique la conseillère Janeiro. La Municipalité, par le biais du syndic, précise qu’un plan de législature sera mis sur pied d’ici trois ou quatre semaines : « Celui-ci vous sera présenté lors de la séance du 3 décembre prochain. Le plan d’investissement sera, quant à lui, présenté dans le budget durant cette même soirée », rassure Jean-Pierre Haenni avant de conclure que la Municipalité songe à une éventuelle une hausse d’impôts. Un préavis accepté à l’unanimité
Postulat et communications
Les élus ont décidé par 32 voix et 14 contre de renvoyer le postulat à la Municipalité : « Remplir l’espace avec du lien : une maison des associations dans notre commune ». Son objectif est d’impliquer la jeunesse dans le débat démocratique politique des jeunes ainsi que dans la vie collective. Les services des administrations communales vaudoises sont toujours plus victimes de cyberattaques. Avec le piratage de 5000 de ses habitants, la commune de Rolle avait subi fin août une attaque informatique sans précédent. Depuis, la protection est de mise. « Le risque zéro n’existe pas en matière de sécurité informatique. Mais il est possible d’en faire plus, la Municipalité s’y emploie pour se défendre au mieux », informe le municipal en charge, Jean Christophe Schwaab. « Un conseil nous a été confirmé par nos mandataires : en matière de sécurité informatique, nous pouvons avoir toutes les mesures possibles et inimaginables, antivirus et firewall, le maillon faible, c’est toujours l’utilisateur. Il est primordial de faire attention à nos mots de passe, de ne pas transférer des informations confidentielles, et ce, pas seulement lors d’échanges avec les autorités. »


