JPG  |  Par la volonté des électeurs de Bourg-en-Lavaux, le syndic Max Graf tire sa révérence au 30 juin prochain, après une législature d’un lustre…

C’est un syndic très zen que nous avons rencontré dans l’une de ses activités qu’il a initiée au début de son investiture, à savoir ses rendez-vous impromptus avec la population à l’heure du café, le mardi matin à la Pinte du Raisin à Cully. Cette manière de s’immiscer dans la vie sociale et courante de la commune lui a permis de répondre aux interrogations des habitants et même régler certains problèmes, évitant ainsi à ses interlocuteurs d’initier des procédures. D’autre part, il relève que ces contacts sont très enrichissants, de même que le fait de prendre en compte des avis divergents.

D’une manière générale, Max Graf est un homme qui aime le contact humain, ayant, selon ses propres dires, insufflé un esprit collégial à la Municipalité. Il a même renoncé à un bureau personnel. Si d’aucuns l’ont quelque peu brocardé lors de la Revue du FC Vignoble, pour ce qu’ils appellent son avarice, Max Graf reconnaît, avant tout, qu’il a été soucieux des intérêts financiers de la commune.

Sur les effets de la fusion, en marge de la politique, il est conscient que plusieurs années seront encore nécessaires pour qu’elle soit effective au niveau des habitants, ceux-là étant attachés à leur ancienne commune. Mais il voit la matérialisation de cette situation politique au travers des écoles et par les facilités de transports mises en place ou à venir. A titre d’exemple, il cite la toute nouvelle ligne 67 qui a déjà atteint les deux tiers des objectifs fixés pour 2020. Les services communaux doivent s’adapter aussi à la situation géographique de la nouvelle commune.

Comme membre de la Commission de naturalisation, il a eu beaucoup de plaisir à rencontrer ces futurs citoyens. Il se souvient d’une candidate britannique, imprégnée de nos us et coutumes, qui s’est trouvée toute malheureuse parce qu’elle n’arrivait pas à prononcer le nom de l’ex-conseillère fédérale Eveline Widmer-Schlumpf ! Elle a été toute pardonnée… et a obtenu la citoyenneté helvétique.

Il estime son bilan positif, au vu des réalisations effectuées ou en voie imminente de concrétisation. Il regrette toutefois les oppositions qui se manifestent par pur principe ou égoïsme et qui retardent l’avancement de certains travaux. Il se félicite, notamment, de la réalisation de la ligne 67, comme déjà mentionné, de la remise en exploitation du restaurant «Tout un Monde» à Grandvaux, et des deux projets principaux: la place de la Gare et les Fortunades à Cully.